Extraits des « Mémoires » par Hadj Moulay Ahmed BENKRIZI
C’est ainsi qu’une mandoline à la main, Nadia allait devoir se contenter pour cette fois, de joindre sa voix chaude et mélodieuse à celles de la chorale dans une prestation dûment couverte de bout en bout par la Télévision Algérienne.
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D’un R’beb joué par le petit Fayçal âgé de onze ans à peine.
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De deux violoncelles tenus par Mohamed Koroghlou et Djilali Benatia.
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Et d’un piano avec Abdelkader Ghlamallah.
Onze années déjà s’étaient écoulées et l’histoire avec un grand « H » était en train de se répéter, bien que dans un contexte totalement différent. Ne dit-on pas en effet, que l’histoire n’est qu’un éternel recommencement ?
Durant la rencontre culturelle de Mostaganem, il y eut une soirée de musique andalouse où l’association El-Gharnatia commit une nouba H’sine qui fit perler les paupières de Nadia par des larmes non feintes.
Une discussion avec Docteur Benkrizi fils nous édifia. Il était question d’élèves qui présentaient des aptitudes vocales intéressantes et leur exploitation durant les concerts.
C’est d’ailleurs dans cet esprit que doivent s’incrire les déclarations très pertinentes du Docteur Benkrizi selon lesquelles il importe d’éviter une concentration des solistes sur un seul et même interprète, quelles que soient ses aptitudes dans ce domaine.
Or sur ce point, il est réconfortant de constater que l’avenir se chargera fort à propos, de nous conforter dans notre conviction profonde au-delà de toute espérance.