vendredi, mars 29, 2024

Mémoires Algériennes ; Qui est BENZAZA Hadj Benabdallah de Mostaganem ?

Hadj Benabdallah Benzaza a donné dix ans de sa jeune vie à l’ITA. [Site web]

Hadj Benabdallah Benzaza, est né le 25 juin 1941 à Mostaganem, Fils de propriétaires terriens. Il fit une scolarité studieuse à l’école Rose de Mostaganem, puis au lycée Zerrouki Cheikh Ibn Eddine, ex-René Basset.

Après avoir passé brillamment son baccalauréat, il demanda aux instances militaires françaises de passer pendant ses vacances d’été (avant de rejoindre l’université) la préparation militaire à Monaco (apprentissage des armes, etc) en vu de rejoindre le maquis plus tard. Cela ne l’empêcha pas d’être Fidai et de faire pas mal d’attentats à Mostaganem et environs.

A la rentrée universitaire, il rejoignit l’I.N.A d’El Harrach où il poursuivit ses études d’ingénieur en agronomie, il a du les interrompre à sa dernière année, étant recherché par la police française. Il rejoignit les rangs de l’A.L.N. où il eut le grade de lieutenant et son nom de maquis était « Si Laaredj ».

Il fut membre de la commission mixte de cessez-le-feu de l’arrondissement de Ténes, puis membre du comité de liaison militaire jusqu’au 12 août 1962. Par la suite, il a assuré la responsabilité d’officier de coordination au sein du comité de coordination de liaison militaire (wilaya 5).

A l’indépendance, il fut démobilisé à sa demande et a repris ses études. Etant ensuite lauréat de la première promotion constituée d’ingénieurs agronomes, il assura les fonctions suivantes :

  1. Maître assistant à l’I.N.A. à El Harrach.
  2. Sous-directeur de la protection des végétaux au ministère de l’agriculture.
  3. Conseillé à la présidence et expert auprès de la F.A.O.
  4. Chef de la lutte anti-acridienne en Algérie et directeur du laboratoire phytosanitaire (Port d’Alger).

De retour à Mostaganem en 1971, il fut nommé directeur de l’ITA (Institut de Technologie Agricole) de Mostaganem où il honora son mandat pendant 10 ans. Le Président Houari Boumedienne lui demandait souvent ses avis et il avait une grande confiance en lui en ce qui concernait l’Agriculture.

Il a refusé tous les postes politiques (ministre, ambassadeur, etc). Il disait qu’il était un homme de terrain et que c’est à la base que le pays avait besoin de compétences. Il a toujours donné le meilleur de lui-même, à son pays, honnêtement et avec une abnégation totale. Bon et généreux avec ceux qui avaient besoin de lui quelque soit leurs problèmes.

Il assura par la suite la direction générale de l’O.N.A.B et enfin la direction régionale de l’O.R.A.V.I.O où il développa l’élevage avicole dans l’ouest du pays. Il est mort à l’age de 43 ans dans un accident de voiture sur la route de Sig (Mascara) le 30 octobre 1984, en laissant une veuve et huit enfants éplorés

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