L’impérialisme, le sionisme et nos dictateurs ne font qu’un, Israël est la continuité du colonialisme et l’expression suprême de l’hypocrisie des vainqueurs de Nuremberg qui ont décrété l’égalité des peuples et la fin de l’expansionnisme.
Nos dictatures qui ont réduit les peuples fraichement indépendants à des panses ou des détenus ne sont que l’affirmation la plus perverse et la plus achevée de l’autre revers de la médaille, celui de la vassalisation des nations et de leurs richesses via des autocrates et des roitelets sanguinaires porte-pipe et au service de leurs mentors, ces vendeurs d’armes, de pistolets Tazer et de gouvernements en carton.
Que ceux qui viennent nous donner des leçons en nous exhibant ce discours perfide sur la solidarité sélective se rassurent, à travers Ghaza, c’est notre impuissance aussi que nous pleurons, celle de Bentalha et bien avant celle des enfumades de Ouled Riah, que ceux qui pensent que ce qui nous motive n’est autre que notre obsession par ce simple et petit « état » d’Israël se ressaisissent.
Israël est le joyau et de l’impérialisme mondial et, comme nous allons le voir, le pays de tous les sales joyaux, et si c’est pour nous rappeler notre devoir envers l’Afrique qu’ils aient le courage de revoir leur copie à propos par exemple des « diamants de sang » ou « diamants de la guerre « , ces pierres qui alimentent et financent les conflits, les guerres civiles, les pires atteintes aux droits humains (esclavage, expropriation, mutilations des bras de tous les habitants d’une même localité) et qui ont provoqué la mort de pas moins de 3,7 millions de personnes en Angola, en République démocratique du Congo (RDC), au Libéria et en Sierra Leone.
Savent-ils à quel point Israël est impliqué dans cet autre génocide ? Savent-ils que ce « pays »‘ est l’un des premiers producteurs mondiaux de diamants taillés et polis et que ce commerce du sang et des génocides est même l’un des piliers de son économie !
Avec la complicité de l’Union européenne, les consommateurs continuent d’être bernés sur la traçabilité des pierres et pensent toujours que le commerce des diamants a été débarrassé de ceux qui financent les violations des droits humains, malgré une réalité étrangement différente.
En 2003, le WDC (World Diamond Council) a pourtant introduit un système d’autoréglementation appelé le système international de certification du processus de Kimberley afin d’arrêter les chargements de diamants de « conflits » ou « de sang », ce processus dit de Kimberley mandaté par les Nations unies a COMME PAR HASARD adopté une définition très étroite de la notion de diamant de conflits ou de sang : » diamants bruts utilisés par des mouvements rebelles ou leurs alliés pour le financement de conflits visant à ébranler des gouvernements légitimes ».
Il découle de cette définition étroite mais sur mesure pour les esclavagistes et autres monstres polisseurs de diamants, qu’ une bonne partie du commerce lucratif de la taille des diamants échappe aux prescriptions en matière de droits humains.
Zineb
