Jamouli Ouzidane
Algérie Network a déjà fait un dossier spécial sur le gaz de schiste en Algérie avec 14 articles comme référence pour comprendre l’enjeu et les dessous des cartes de cette nouvelle escroquerie du peuple Algérien ;
Débats sur le gaz de schiste en Algérie ; Dessous des cartes
Malheureusement des officiels algériens mettent en pratiquent cette politique énergique internationale soit par ignorance, soit par bonne intentions ou soit en suivant juste les directives d’un lobby puissant qui dépassent les frontières algériennes; le cartel international des pétrolières qui tentent de revenir en force après sa décapitation par les nouvelles technologies de l’information et les nouvelles technologies vertes du développement durable et des énergies renouvelables.
Le gouvernement algérien vient de relancer sa campagne pour l’exploitation du gaz de schiste ; la campagne précédente a échoué car la société civile a été très active et le gouvernement avait alors officiellement annoncé qu’il renonce au gaz de schiste ;
L’Algérie renonce aux gaz de schistes, information publiée par El Khabar du 15 juin 2013
En réalité, c’était donc pour calmer les esprits dans les réseaux sociaux qui étaient furieux que les opérateurs occidentaux (anglais, français et américains) qui ont de grandes résistances contre le gaz de schiste et ses conséquences écologiques désastreuses dans leur pays se retournent encore une fois vers les pays du tiers monde comme l’Algérie ou pensent-il la résistance de l’opinion civile est moindre et ils peuvent déverser leurs contaminations en toute impunité comme cela a été fait en Afrique avec les français pour l’uranium ; un crime contre l’humanité !
Seulement, notre opinion publique a été largement informée sur l’escroquerie du gaz de schiste et son danger catastrophique pour notre écologie.
Gaz de schiste, la grande escroquerie
Si notre gouvernement cherche des ressources, qu’il va enfin vers les ressources humaines de ces centaines de milliers d’ingénieurs et de ces dizaines d’universités, de laboratoires et de centres de recherche qui doivent maintenant donner de la richesse après ces décennies de financement. Il est temps que l’arbre donne ses fruits ou qu’on arrête de le subventionner sans fins !
Le gouvernement va donc faire son annonce par l’intermédiaire de la Sonatrach qui va donc annoncer en grande pompe la découvert d’un nouveau champ pétrolifère d’environ 1,3 milliard de barils dans le bassin d’Amguid Messaoud, dans le centre-nord de l’Algérie, selon l’agence APS.
Le ministre de l’énergie et des mines, Mr. Youcef Yousfi va fierement et dignement déclaré, samedi 26 octobre ; « C’est l’une des plus importantes découvertes réalisées par Sonatrach de ces vingt dernières années »
l’annonce se veut être comme un lancement de la première fusée vers la lune de l’Algérie alors qu’on sait que les occidentaux ont depuis des décennies toutes nos resserves par satellites maintenant ; la prospection locale est juste pour confirmer une information fiable à 90% ; Donc aucun scoop …
Le Journal El Moudjahid va en rajouter pour plus de piquants sédimentologique ; « la profondeur du puits est de 3 700 mètres avec une accumulation de 1,3 milliard de barils, soit 1,84 million de mètres cubes, à Hassi Toumiat ».
Le département américain de l’énergie a déjà estimé les réserves algériennes techniquement récupérables de gaz de schiste à 19.800 milliards de m3, soit le triple de l’estimation de 2011 (6.440 milliards de m3). L’Algérie est ainsi classée au 3ème rang mondial, devancée par la Chine (31.220 milliards de m3) et de l’Argentine (22.500 milliards de m3).
Gaz de schiste : les réserves de l’Algérie révisées en hausse par le département US de l’Energie
Le gaz de schiste est présenté comme un avantage économique mais avec l’expérience déjà avancée au USA surtout, on sait que c’est une vraie catastrophe qui se dessine chez nous surtout qu’on n’ a pas encore les organes et l’expertise de vérifications et traitements environnementales … et que fera t-on devant une catastrophe naturelle ? va t-on appeler les américains ou les chinois ?
Nafeez Mosaddeq nous pose la question qui tue : Et si la « révolution des gaz de schiste », loin de fortifier une économie mondiale convalescente, gonflait une bulle spéculative sur le point d’éclater ?
RENTABILITÉ DES GAZ DE SCHISTE
