La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Madame Fatma Zohra Zerouati a, le 9 octobre courant, déclaré : «Si le gouvernement décide d’aller vers l’utilisation du gaz de schiste, cela signifie que ça ne va pas endommager l’environnement, et ce grâce à la nouvelle technologie développée dans le domaine ».
Elle nous apprend, sans retenue, que « si le gouvernement dont elle fait partie et dont elle est impérativement solidaire, décide etc. » Or, pour cette gravissime option, la décision doit revenir aux experts et, s’agissant précisément de ce gaz, ceux-ci n’existent pas chez nous. La seule alternative restante pour éviter de se lancer tête baissée dans une aventure dont l’issue sera fatale pour l’ensemble de la Nation c’est de faire exactement comme le pays qui est la référence pour ceux qui nous « gouvernent » : la France. Or, ce pays, alors qu’il peinait à vivre le quinquennat de Monsieur Hollande, s’est irréversiblement opposé au recours de cette malédiction qui plane sur nos têtes. Très peu de temps après que cette cause fût entendue, le même Hollande obtient, en catimini, de Boutefrika de commencer l’exploitation de ce gaz et l’exécution fut immédiate. Comme la transparence, depuis 1962, est une notion non grata, gageons que des contrats sont d’ores et déjà signés.
Madame la Ministre, devant obligatoirement faire obédience en se pliant sans dire mot, est peut être derrière la trouvaille « grâce à la nouvelle technologie développée dans le domaine ». Madame ignore ou oublie que la nouvelle technologie coûte excessivement cher et que notre pays, si cela doit s’appliquer aux Etats, est en situation de dépôt de bilan !! Le pain va se raréfier, une année de tous les dangers pointe et l’on s’amuse à jouer avec l’existence de tout un peuple ? Le tandem Machiavel-Hitler n’aurait pu trouver mieux.
Cinq jours après cette déclaration lamentable, et le 17 octobre 2017 pour être plus exact, Monsieur Sid Ahmed Ghozali, accorde un entretien au « Point- Afrique ». Ses réponses donnent des sueurs froides. Nous reprenons ci-après sa réponse à une question sur ce gaz :
« L’annonce relative au gaz de schiste est une autre fumisterie présentée comme une sorte de deuxième idée « de génie », qui serait propre à compenser les pertes de revenus pétroliers. Or, dans l’état actuel de nos connaissances, nous sommes bien loin d’avoir accumulé des données déterminantes relativement aux conditions sine qua non qui président à une exploitation des gaz et pétrole de schiste : une masse critique des réserves exploitables et une garantie crédible contre les risques de détérioration des nappes d’eau fossile (nappes albiennes). Quand les recherches auront abouti, que leurs résultats valideront l’exploitabilité de ces ressources et établiront leur faisabilité technico-économique, il faudra alors quinze à vingt ans pour passer à la phase de production significative.
En d’autres termes, il est décidément farfelu de croire et faire espérer à un éventuel accroissement de nos revenus à partir des réserves de gaz de schiste avant 2030. Encore faut-il ajouter que les capitaux disponibles pour assurer notre avenir énergétique et alimentaire, quelle que soit leur importance, ne sont jamais illimités. Il va sans dire que les ressources disponibles iront en priorité à des secteurs, qui sont en concurrence favorable, plus immédiatement accessibles et prioritaires par rapport au gaz de schiste. Ces secteurs sont au nombre de cinq : le développement des énergies fossiles conventionnelles trouvées et à trouver, la rationalisation de leur usage, le développement des énergies renouvelables, la mise en valeur des ressources en eau au sud et au nord du pays, pour une extension massive des terres irrigables, le secteur du renforcement des instruments de base de la bonne gouvernance. »
Elle nous apprend, sans retenue, que « si le gouvernement dont elle fait partie et dont elle est impérativement solidaire, décide etc. » Or, pour cette gravissime option, la décision doit revenir aux experts et, s’agissant précisément de ce gaz, ceux-ci n’existent pas chez nous. La seule alternative restante pour éviter de se lancer tête baissée dans une aventure dont l’issue sera fatale pour l’ensemble de la Nation c’est de faire exactement comme le pays qui est la référence pour ceux qui nous « gouvernent » : la France. Or, ce pays, alors qu’il peinait à vivre le quinquennat de Monsieur Hollande, s’est irréversiblement opposé au recours de cette malédiction qui plane sur nos têtes. Très peu de temps après que cette cause fût entendue, le même Hollande obtient, en catimini, de Boutefrika de commencer l’exploitation de ce gaz et l’exécution fut immédiate. Comme la transparence, depuis 1962, est une notion non grata, gageons que des contrats sont d’ores et déjà signés.
Madame la Ministre, devant obligatoirement faire obédience en se pliant sans dire mot, est peut être derrière la trouvaille « grâce à la nouvelle technologie développée dans le domaine ». Madame ignore ou oublie que la nouvelle technologie coûte excessivement cher et que notre pays, si cela doit s’appliquer aux Etats, est en situation de dépôt de bilan !! Le pain va se raréfier, une année de tous les dangers pointe et l’on s’amuse à jouer avec l’existence de tout un peuple ? Le tandem Machiavel-Hitler n’aurait pu trouver mieux.
Cinq jours après cette déclaration lamentable, et le 17 octobre 2017 pour être plus exact, Monsieur Sid Ahmed Ghozali, accorde un entretien au « Point- Afrique ». Ses réponses donnent des sueurs froides. Nous reprenons ci-après sa réponse à une question sur ce gaz :
« L’annonce relative au gaz de schiste est une autre fumisterie présentée comme une sorte de deuxième idée « de génie », qui serait propre à compenser les pertes de revenus pétroliers. Or, dans l’état actuel de nos connaissances, nous sommes bien loin d’avoir accumulé des données déterminantes relativement aux conditions sine qua non qui président à une exploitation des gaz et pétrole de schiste : une masse critique des réserves exploitables et une garantie crédible contre les risques de détérioration des nappes d’eau fossile (nappes albiennes). Quand les recherches auront abouti, que leurs résultats valideront l’exploitabilité de ces ressources et établiront leur faisabilité technico-économique, il faudra alors quinze à vingt ans pour passer à la phase de production significative.
En d’autres termes, il est décidément farfelu de croire et faire espérer à un éventuel accroissement de nos revenus à partir des réserves de gaz de schiste avant 2030. Encore faut-il ajouter que les capitaux disponibles pour assurer notre avenir énergétique et alimentaire, quelle que soit leur importance, ne sont jamais illimités. Il va sans dire que les ressources disponibles iront en priorité à des secteurs, qui sont en concurrence favorable, plus immédiatement accessibles et prioritaires par rapport au gaz de schiste. Ces secteurs sont au nombre de cinq : le développement des énergies fossiles conventionnelles trouvées et à trouver, la rationalisation de leur usage, le développement des énergies renouvelables, la mise en valeur des ressources en eau au sud et au nord du pays, pour une extension massive des terres irrigables, le secteur du renforcement des instruments de base de la bonne gouvernance. »