Ce que je suis et ce dont je rêve

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Ni thuriféraire, ni encenseur. Aux panégyriques je préfère le pamphlet. J’aime dire ce qui me plait n’en déplaise aux larbins et à leurs parrains. Je ne crois pas aux chants des sirènes et je ne fais pas de danse du ventre ni n’ondule comme un champ de blé sous le souffle de la brise.
Je n’adule aucune idole et je n’aime pas les feux de la rampe.
Dire simplement mes vérités, rester entier. Laisser couler mes paroles comme l’eau limpide des ruisseaux chantonnant sur les roches immaculées.
Je préfère le bruissement des feuilles d’arbres au tintement des pièces de monnaies. Ma richesse, je ne la veux pas dans mes poches, encore moins dans le ventre. Je la préfère dans la caboche et dans le cœur.
J’aime mes amis, ceux qui demandent après moi, même après ma chute. J’ai horreur des salons feutrés. J’adore les terrasses des cafés où l’on s’attable coude à coude, se raconter ses petites histoires sans démagogie et sans analyse savante.
Je préfère le génie du petit peuple aux ronronnements des experts et des salonnards. Mes ressourcements, je vais les récolter dans le pays profond, dans les allées des marchés, des petits villages de campagne au lieu des centres urbanisés soumis à l’asservissement moderne des feux tricolores et des passages cloutés.
La modernité, je ne la trouve pas dans les véhicules rutilants encore moins dans ces outils, de communication nous dit-on, mais qui nous éloignent les uns des autres. Ma divinité n’est pas l’argent et je ne serai jamais son esclave. Je suis peut être pauvre selon vos canons, mais orgueilleux selon les miens. Je préfère le verbe Etre au verbe Avoir.
Je fais peut être preuve d’angélisme et de naïveté, mais comme il est doux de l’être : naïf angélique ! Quelle belle image, n’est ce pas ?
Sur le plan politique, car il faut en parler par les temps qui courent. Je n’arrive pas encore à me situer. Mais, je suis pour que les citoyens, sans distinction aucune ni de religion ni de région, soient tout simplement heureux et fiers d’eux même. Je suis pour un pays qui ne tendra jamais la main quitte à mourir de faim. Vivre dans le bonheur : c’est tellement facile lorsque nous sommes tous réconciliés. Partageons donc tout, absolument tout : le bonheur, le malheur et surtout faisons tous le même rêve. Rêvons d’un pays en paix même pauvre, rêvons d’un pays qui travaille sans viser l’enrichissement.

Arezki Maouche

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