Film et Caricatures blasphématoires: Dessins noirs pour d’obscurs desseins!

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Dieu fasse que la sincérité chasse la colère de nos  cœurs pour n’entreprendre que ce qu’il Te soit agréable, assiste–nous pour  être clairvoyants afin de ne dire et d’écrire que ce qui rapprochent les gens  et les unissent autour de Ta Vérité.    (C’est ma prière !)

La Liberté faux-alibi

« Il faut toujours abuser de sa liberté.  », dit Paul Eluard ; de la sienne propre, je souscris sans réserve…tant qu’elle n’empiète pas sur celle de l’autre. Il s’agira alors de lever le pied pour respecter des distances de sécurité afin de ne pas surgir  intempestivement  dans l’espace intime et vital de la pensée d’autrui.  Blasphémer dans la religion d’autrui est un acte belliqueux et ne relève pas de cette liberté, consubstantielle à toute personne humaine.  La colère de  Omar Ibn El-Khattab envers un comportement de potentat  résonne encore dans ma tête ;   « depuis quand asservissez-vous des hommes alors que leurs mères les a enfantés libres », s’écria-t-il contre le fils de son gouverneur d’Egypte. Si l’on se doit de ne pas transiger avec la liberté personnelle et qu’elle nous tient tant  à cœur on   doit avoir présent à l’esprit que son  corollaire restera toujours   le sens de la responsabilité.

De la  démocratie au pharisaïsme moderne

  L’insulte, la volonté de vexer et la provocation gratuite, aggravées par un esprit constipé par d’énormes  préjugés aussi tendancieux  qu’infondés,  ne  constituent en rien  un exercice de libre expression idéologique ou artistique. La liberté telle que nous la suggérons présuppose et  n’accepte comme comburant que la sincérité. C’est ainsi qu’elle devient constructive de paix et de progrès humain.
Ces latitudes personnelles affranchies de toutes entraves   se déploient – pour commettre une lapalissade- dans une sphère individuelle ; elles  forment des cellules  qui ne s’affrontent  pas et  s’enrichissent plutôt l’une de l’autre.   En s’additionnant, ou le cas échéant en se juxtaposant simplement, elles génèrent l’atmosphère  génératrice d’énergie pour  l’essor d’une société, d’une nation, d’une civilisation, la démocratie.

La menace  la plus pernicieuse  qui guète   la liberté d’expression est sa  prise en otage par des pervers qui lâchant la bride  à leurs hypocrisie l’utilisent comme  rempart  derrière lequel ils s’adonnent à déverser leur fiel sur une  religion dont le moindre des mérites est d’avoir préserver précieusement le message de Moïse et de Jésus dans un écrin, le coran, d’où jaillit une lumière qui éblouit et interpelle ceux qui se sont toujours complu dans le mensonge, la négation de la vérité et l’inanité de défier le créateur.

  Le déchainement  des moyens pour protéger les auteurs des attaques cyniques et le déferlement médiatique soutenant  ces démarches  agressives  se revendiquant de la défense  de la démocratie sont pour le moins  ahurissants. Se prévaloir de l’attachement de valeurs démocratiques pour  agresser les musulmans dans le monde en leur  infligeant des insultes, psychologiquement insoutenables, est une entreprise machiavélique.

L’objectif est à l’évidence d’induire des réactions qui susciteront un sentiment d’hostilité envers une religion. Ainsi on   réveille de vieux démons et on met à l’index  les citoyens qui professe qui  professe cette religion.  Les élans programmés de solidarité avec les incendiaires séditieux  réhabilitent insidieusement un pharisaïsme moderne qui ne dit son nom. En effet, les pharisiens imbus, comme nos démocrates de pacotilles aujourd’hui, de leur savoir,  justifiaient leurs excès et leur opposition forcenée à Jésus au nom de l’observance stricte de la loi religieuse. Le Prophète a vite fait de les démasquer en les ramenant à leurs vraies natures d’ « hypocrites ».

  Ce que révèlent les réactions  spontanées

Face à des gouvernants des pays musulmans et arabes en particulier, apeurés par le vacarme des chiens lâchés et dont l’unique préoccupation est d’adopter des profils bas devant l’arrogance des impérialismes de toutes sortes, la réaction des masses musulmanes sans véritables avant-gardes intellectuelles brilla par sa spontanéité, son caractère désordonné et son efficacité déplorable.

Elle ne s’appuie donc pas sur  une analyse quant aux causes profondes de ce déferlement d’obscénités et d’insanité sur l’islam et son prophète. On peut déplorer Les dérapages regrettables et trouver Les débordements inévitables  navrants ; cependant, il est presque réconfortant  de noter la proximité des musulmans avec le Dieu qu’ils glorifient cinq fois par jour et la vénération qu’ils vouent au sceau des prophètes, la dernière miséricorde envoyée à l’humanité,  n’ont   pas d’équivalents dans les autres religions.

Riposte !

Je crois fermement qu’il n’est pas nécessaire de descendre au niveau de l’indécence de la bien pensance de la pseudo-intelligentsia et autre establishment   pour énoncer la véracité de l’Islam. Je crois judicieux de s’indigner pour le prophète avec les règles en adéquation avec la probité sans égal du prophète lui-même ; lui dont la magnanimité éclaire encore les cœurs vivants  résuma sa mission par l’accomplissement des plus nobles valeurs humaines.   j’obtempère en cela au Coran qui me fait injonction de  mettre de l’élégance dans le  dialogue avec les autres qui ne partagent pas ma  foi en leur apportant la contradiction de la plus belle des manières, avec respect et loin de tout esprit empreint de suffisance, loin de la   goujaterie  et l’esprit  aussi haineux que tendancieux de ceux que Tariq Ramadan avait désigner les intellectuels communautaristes parmi lesquelles certains sont épinglés  par  Pascal Boniface  dans son livre consacré aux  intellectuels de faussaires.

Muleta et estocade pour un taureau émissaire ?

Agitée, la muleta incite le taureau à charger bravement, tête baissé, il coure à sa mort pour recevoir l’estocade du matador.  C’est ce que m’inspire l’effet induit par la provocation ignominieuse  du film californien et les caricatures méprisables de Charlie-hebdo.  Il  se sont vu offrir le buzz à moindre frais. Or le film est une fiction éhontée, répugnant, vient de reconnaitre Barack Obama ;  et les caricatures n’ont sont pas. Qu’offense-t-on ? Une vérité révélée. Que Caricature-t-on ?  Une vie   du prophète  sublimée à illuminer la voie tracée par le Coran  vers le bonheur de l’humanité. Coran  où Dieu s’autodéfinit  et atteste de son unicité.  A l’inverse d’autres livres religieux, qui recèlent   un fatras d’inexactitudes, d’invraisemblances  et autres  assertions erronées et rédigées par des hommes qui n’ont pas rencontré leurs prophètes dont parfois des siècles les séparent.

La mission, le message et le parcours d’Abraham, de Moïse puis de Jésus  sont magnifiquement préservés que  dans le récit coranique. Les sourates qui leur sont consacrées  et celle de Marie sont parmi les plus émouvantes du Coran, d’autant qu’à l’évidence elles sont épurées de toutes les scories rajoutées par les hommes trop saints ou trop zélés.   Les  religions judaïque et chrétienne  sont perçues comme des étapes d’un Islam fondamental qui commence par l’instauration du principe de l’unicité du Dieu omniscient,  omnipotent  professé et inauguré par le père du monothéisme, le prophète Abraham.

C’est à la portée de tout incrédule de vérifier que le meilleur livre qui parle du judaïsme et du christianisme restera le Coran révélée au prophète de l’Islam. Toute personne  soucieuse  de la recherche de la vérité établirait vite que le Coran est le livre d’une miséricorde divine offerte au monde et à l’humanité pour avancer vers un Dieu unique avec mesure et équilibre.

Le texte coranique, à l’instar des systèmes dits experts  par les informaticiens de notre temps, est truffé des preuves scientifiques de sa véracité. Et je suis convaincue qu’une approche objective  de l’islam  amènerait « tôt ou tard l’occident, pour paraphraser Goethe1, à professer un Islam raisonnable. ». Ce qui annihilerait l’imposture de l’alliance contrenature de la prétendue civilisation dite judéo-chrétienne.  La véritable proximité, la compatibilité et la compassion existent beaucoup plus entre chrétiens et musulmans, de la propre affirmation du Coran.

La république partiale

Attisée  par L’arrogance tantôt républicaine, en France, tantôt impérialiste, aux Etats-Unis,  les   virtuoses de l’outrance et de l’injure se sont enhardies   à patauger gaiement dans leurs vomis nauséabonds.  Les musulmans ne sont dupes de la solidarité qui s’est tissée autour de l’agression violente   à leur encontre.  « Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations. Tenez, Judas, par exemple, il avait des amis irréprochables.  » dit Paul Verlaine. La citation pourrait s’appliquer ici n’eussent été les tares et les desseins obscures de   ceux qui accourent pour  prôner  la noirceur  d’expression à Charlie-Hebdo et ailleurs.  Ils ne sont pas foulés le chevilles ni se sont bousculés pour défendre la liberté d’expression du vénérable  Siné  encore moins  celle des humoristes-chroniqueurs à France-Inter sous la coupe du vil Val, Philippe de son prénom. Stéphane Guillon et Gerald Dahan.

L’ancien patron de Charlie-hebdo imposa   une limite au-delà de laquelle il voit rouge. L’ami de Carla Bruni est allergique à l’humour irrévérencieux bien français  quand il cible Sarkozy et en souligne les travers. Quand à égratigner le portrait du traitre parfait que représente Eric Besson dans le paysage politique français, c’est un crime de lèse-majesté qui vaut licenciement du service publique.  Aujourd’hui que se sont les musulmans qui sont victimes d’une forme de débilité intellectuelle indument appelée humour, c’est en meute que les amis de Val montent au filet pour s’époumoner à faire-valoir que proscrire l’injure  mettrait en péril la liberté d’expression !

Solidarité agissante
La politique partiale du  gouvernement est illustrée par plusieurs interventions. François Hollande   réagit au quart de tour pour conforter et rassurer les provocateurs  puis se retourne derechef intimider les musulmans en les   les menaçant de vouloir nuire   aux valeurs républicaines.  ne s’embarrassant nullement des contradictions, les grandes messes des actualités françaises rapportent que l’ignominieuse vidéo offense les musulmans en calomniant leur prophète, l’odieux  auteur assimile  » l’islam à un cancer », précisent-ils.

L’information est cependant assortie de la fetwa républicaine ; s’en offusquer ou s’indigner en manifestant son mécontentement vous fait automatiquement cataloguer dans la « minorité islamiste« , et là vous êtes affublés de qualificatifs repoussoirs de salafistes, djihadistes  et autres quolibets-repoussoirs.   depuis quelques temps, les journaleux s’abstiennent d’utiliser les mots « intégristes »,     « fondamentalistes » et « extrémistes » ; sans doutes ils ne sont pas assez effrayants d’autant que toutes les idéologies ont les leurs.

Injonction est donc faite aux victimes idéales du moment qu’il est de bon ton et de bon gout de se laisser humilier sans broncher. Et aux provocateurs des pires espèces, le signal est au vert pour   saisir l’opportunité de les insulter. Le Vendredi alors  que la surenchère dans l’invective et la stigmatisation des musulmans est à son comble, les flics   encerclent la mosquée de Paris pour mieux   la désigner comme source de danger et nourrir ainsi la peur supposée des Français.

Manuel Valls  envoie sa troupe pour interdire la place du Trocadéro aux femmes voilées avec le hidjab, mais lui, c’est coiffé de la kippah qu’il se rend à la synagogue de Paris pour un soutien appuyé à la communauté juive à qui il dit   pouvoir  »  porter avec fierté leur kippah! », il met tout son zèle à pourfendre  le « discours de haine et de rejet » de Marine Le Pen qui à commis l’impair de proposer un même traitement au foulard et à la kippah. Elle a essuyé une volée de bois vert.

Le président de la république a été le plus prompt  d’ailleurs à riposter.  Contrainte à battre en retraite, elle affirmera que contrairement au foulard la kippah   « ne pose pas de problème ».  La Kippah est donc un couvre-chef un peu trop sacré pour que la laïcité républicaine ose s’y frotté ; à moins que la laïcité à la sauce française se retrouve dans le judaïsme un peu comme un poisson dans l’eau. Lorsqu’en 2005, la cène, le tableau de léonard de Vinci, représentant le dernier repas de Jésus avec les apôtres, fut détourné pour les besoins d’une campagne publicitaire, la justice ordonna le retrait. Peu de voix se sont exprimées pour s’émouvoir sur le sort fait à la liberté d’expression.

Evidemment, l’éviction d’un grand journaliste  de la trempe de RFI d’Alain Ménargues, spécialiste reconnu du Moyen-Orient,  pour avoir dénoncer du mur de la honte en mettant en exergues ses fondements religieux, racistes et annexionnistes des meilleurs terres palestiniennes, dans son livre  « Le Mur de Sharon » ( 2004),   n’avait pas ému les impudiques qui pleurnichent sur la liberté de pensée et d’expression quand  elle s’attaque de manière abjecte  à l’islam .

On est tout de mêmes tentés de dire à  tous ces faux défenseurs des valeurs républicaines qui appliquent la règle des deux poids  deux mesures à des situations  similaires : « Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui ressemblez à des sépulcres blanchis : au-dehors ils ont belle apparence, mais au-dedans ils sont pleins d’ossements de morts et de toute pourriture »

Emulation dans la provocation et Inversions des rôles

« Il m’agresse et me devance en larmes pour se plaindre » dit un proverbe de chez nous, sauf que dans les remous créés par le film et les infâmes caricatures, les auteurs, à l’image de l’âne de  Jules renard, s’essaient de pleurer mais ne font que braire, ils sont relayés par les cris d’orfraie que poussent les politiques et les medias occidents pour  revendiquer -je cite, le journaleux danois « le droit à l’offense et à l’injure ».  les limites étant dépassées , désormais, il n’y a plus de bornes aux hostilités ciblant la religion islamique qu’un certain   Huntington avait  légitimité sous le titre d’un autre mauvais film, en l’occurrence un livre,  « le choc des civilisations ». Ce climat exécrable    est, à juste titre,  perçu par beaucoup de musulmans comme une guerre sainte, qui ne dit pas son nom, orchestrée par les pouvoirs mediatico-politiques occidentaux et qu’ils doivent subir  à leur  corps défendant.

Chacun y va de sa petite fetwa.

 Michel Onfray pour se racheter de s’être attaquer à l’affabulation freudienne qui lui valut d’être accusé d’antisémitisme, pas moins, découvre « la face noire, sombre et tragique de l’Islam » emboitant le pas à un Houlellebecq, grossier,  avec «  l’islam est la religion la plus con ». Christophe Barbier,  prône « l’ infériorité de l ‘islam »,  ce qui fait dire à un Pascal Boniface, Intellectuel rigoureux, que Barbier prouve qu’« on peut être cultive, bien s’exprimer et tenir des propos de beauf en alignant les poncifs ineptes ».  Quand  Yves Calvi , pour être toujours dans l’air du temps consacre une émission le 24 septembre, il l’intitule bizarrement « Islam : où est le problème » et ressuscite   Julien Dray et  Alain Finkielkraut  qui ne ratèrent pas l’aubaine qui leur est offerte pour accuser les banlieusards de haine et faire l’apologie de ces détracteurs, Robert Redecker et Salman Rushdie   qui  se sont fait un nom que par la grâce de la réaction que leur imbécilité avait provoqué. Lamentable. L’honnêteté d’une Clémentine Autain  ne pouvait  faire équilibre au flot d’affirmations gratuites  et partiales .

La rhétorique dédiée aux réactions attendues des musulmans  abuse régulièrement du mot violences au pluriel de rigueur ; la colère  exprimée par la rue dans les pays musulmans est tendancieusement interprétée comme étant de la haine envers les peuples de ces pays alors même que les musulmans dans leur quasi-totalité sont restés sereins voire stoïques face à ces tentatives de mettre le feu aux poudres.  Ils savent que jeter  la pierre à chaque chien qui aboie fait renchérir le prix de la caillasse. Cependant force est de constater que les aboiements sont de plus en plus synchrones et montent crescendo dans la démesure et l’indécence sous les applaudissements des pseudo-philosophes et intellectuelles des establishments et autre nomenklatura.

Pourquoi   ces brûlots, pourquoi maintenant ?

Ma conviction profonde est que nous assistons à des contre-feux pour  détourner l’attention du monde  du dossier palestinien. Les exactions et assassinats à Gaza, dont le statut de camp de concentration est presque entériné par la fameuse communauté internationale. Si dans cette atmosphère savamment entretenue où l’on  fait planer le spectre d’une guerre contre l’Iran sous le fallacieux prétexte  de la menace nucléaire, Israël et ses comparses réussissent à pousser les musulmans à créer une ambiance qui leur vaudra l’inimitié  des peuples européens et américains, c’est tout bénef pour qu’Israël mette dans son escarcelle la Cisjordanie, Jérusalem  tout en désensibilisant le monde sur le sort des palestiniens de Gaza. Un brûlot par ci un brulot par là et voilà un dossier que l’on fait mijoter à petits feux pour précipiter le  peuple palestinien  dans la trappe de l’oubli.

Un anxiolytique, l’islamophobie !

Le contexte socio-économique européen et américain en particulier, caractérisé par des crises multidimensionnelles,  est naturellement propice à la recherche de boucs émissaires. Crise écologique  induite par le réchauffement climatique que des spécialistes n’hésitent pas à comparer  à celle ayant fait disparaitre les dinosaures, il y a 65 millions d’années en prévoyant la disparition de 30% des espèces.  Crise énergétique  avec la raréfaction de la ressource fossile pétrolière, exacerbée par le gravissime accident de Fukushima  au Japon   qui a sonné le glas des centrales nucléaires en montrant  l’énormité du risque et la réelle épée de Damoclès qu’elles représentent pour  la biodiversité de l’ensemble de la planète même dans des conditions de gestion adéquates et optimales.  Crise financière  pour laquelle Richard Fisher, président  de la FED, la banque centrale américaine à Dallas, avoue « Personne ne sait ce qui marchera pour remettre l’économie sur la bonne voie » pour encore enfoncer le clou en se laissant tenté dit-il  à «  recourir à ce rapprochement éculé comparant notre Congrès dévoyé à un équipage de marins ivres ». Des peurs plus gérables doivent se substituées à ces perspectives génératrices d’angoisses collectives.  L’Islamophobie devient un excellent anxiolytique à moindres frais. Le monde musulman avec ses divisions et ses tares est un exutoire idéal  pour toutes les angoisses

Revenant à la tauromachie

Les musulmans seraient bien perspicaces de ne pas confondre  les peuples  avec leurs medias manipulateurs et dont, sans vouloir me mettre à dos la loi Gayssot ,   la  composante ethnico-religieuse  explique amplement qu’ils fassent de l’Islamophobie un sport national.  Revenons à la parabole tauromachique ; Arrêt sur image ; Il  est judicieux et pour tout dire vital de refuser  le rôle du taureau.  Cela implique un tantinet de clairvoyance pour se rendre compte que la vilénie des attaques islamophobes déshonore en premier lieu leurs auteurs. Se faisant les philosophes de service, toujours les mêmes à squatter les  medias,  vrais chenapans qui battent la mesure  aux nervis portent atteinte d’abord à la pensée française et l’alimentant du caniveau.

On réalise une faena et on laisse l’islamophobie se planter dans le mur. On a les moyens de s’adresser à l’intelligence des peuples occidentaux pour leur suggérer d’exercer la raison à examiner la religion et pensée islamique.   Prendre l’initiative d’un dialogue en  s’armant  d’humilité ; ce n’est pas antinomique avec une démarche de chercheur de vérité, notion mise en exergue par Eva de vitray de Meyerovitch chez Cheikh Alaoui, le fondateur de la confrérie éponyme à Mostaganem.   Eclairer la lanterne  de l’occident avec  la  lumière  d’un  islam sûr de lui-même est un jeu qui en vaut la chandelle !

In the Other hand, Le syndrome du morceau de sucre !

Il existe, en France plus qu’ailleurs,  un anticléricalisme hérité de la révolution, et un  agnosticisme   qu’il est philosophiquement correct  d’afficher. Cette réalité ne peut pas occulter qu’à l’instar de tous les hommes, les gens de France et de Navarre vivent avec une petite musique générée par un questionnement existentiel.  Il se trouve que les réponses  qu’ils obtiennent de leur religion  les troublent plus qu’elles ne les aident à cheminer vers un Dieu créateur qu’ils subodorent pourtant.

Arrivé en France avec un Islam identitaire assumé mais sans pratique  religieuse particulière ; je sentais bien que francophone et francophile je désolais mes amis français qui s’ingéniaient à vouloir « m’aider » à «  évoluer » et me défaire de cette religiosité à qui m’habitait  un peu comme un vague sentiment tenu d’une sorte de tendresse. L’islam était pour moi un petit morceau de sucre que j’arborais comme un talisman. L’insistance amicale à m’en débarrasser m’avait  incité à lui porter beaucoup plus d’attention, à le tailler jusqu’à qu’il s’est mis à briller de toutes ces facettes. J’étais heureux de me retrouver avec un diamant dans l’eau me ravissait chaque jour davantage. Le sentiment de reconnaissance pour ceux et celles qui m’ont  poussé à effectuer ce travail d’introspection, ce cheminement pour enfin découvrir ma propre religion ne m’a jamais plus quitté.

Ce qui fut possible pour moi l’est pour tout un chacun qui veut donner un sens à sa vie. Sans me dédire, je crois aussi que ces vagues d’attaques sur l’islam expriment un désarroi qui ne s’apaise  que par la bonne réponse à la grande question.’ …et je veux une bonne fois tenter l’épreuve qui fera voir jusqu’à quel point nos semblables, si fiers de leur liberté de pensée, supportent de libres pensées.’’ Voilà un  Nietzsche de bon conseil. Les musulmans peuvent contourner le piège dans lequel ceux qui soufflent sur les braises voudraient les attirer en leur endossant le rôle de souffre-douleur des peuples chrétiens.  Empêcher l’islamophobie de calomnier l’islam  c’est offrir aux gens une opportunité de faire des choix éclairés  et peut-être se diront-ils comme Goethe2, «C’est dans l’Islam que je trouve le mieux exprimées mes propres idées. ». Ils suivront alors volontairement le chemin le plus crédible vers  le  Dieu  Unique.  

 

En conclusion, La Vérité, la Véracité et le Véridique.

Maintenant,  si ma soumission au Dieu Unique me vaut, à l’instar d’Aimée Césaire, d’appartenir définitivement « à la race des ceux qu’on opprime. » ou que l’on continue pour le moins à brimer pour cela ; alors je dis et persiste : heureux les brimés ! Mon credo est qu’il y’a une vérité, Dieu ; Un gisement de preuves de la sa véracité, le Coran qui unit vérité révélée, avec sa dimension poétique et le rêve qu’elle suscite,  et vérités scientifiques avec la sérénité qu’elles induisent et un messager véridique, le dernier  des prophètes, Mohamed  (Que  les Prières et le Salut de Dieu Soient sur Lui)

Mokhbi Abdelouahab

Références  in http://blanrue.blogspot.fr/2012/09/goethe-1749-1832-et-lislam.html

  • Goethe ;15 juin 1817, Lettre à Willemer, dans Goethe et l’Islam, paru dans Studia Islamica, No. 33 (1971), p. 151, G.-H. Bousquet.)
  • 2. C’est dans l’Islam que je trouve le mieux exprimées mes propres idées. (Goethe, 20 septembre 1820, Lettre à Zelter, dans Goethe et l’Islam, paru dans Studia Islamica, No. 33 (1971), p. 151, G.-H. Bousquet.)
  • De quelque façon que nous voulions nous donner du courage, nous vivons tous en Islam. (Goethe, 19 septembre 1831, Lettre à Schopenhauer, dans Goethe et l’Islam, paru dans Studia Islamica, No. 33 (1971), p. 151, G.-H. Bousquet.

 

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