Les fondements du sionisme sont le racisme le plus plat et le plus vulgaire. Ici, une femme palestinienne a été frappée par une femme juive dans ce qui était une attaque délibérée devant des amis de la femme juive qui se sont alors joints à elle, réussissant à arracher le foulard de la femme palestinienne tout en la rouant de coups.
Après sa défaite cuisante au Liban, en 2006, Israël ne s’aventurera plus au pays du cèdre qu’en cas d’extrême nécessité. Israël est désormais à la portée des missiles libanais et on sait que la population israélienne adore dédicacer les missiles expédiés sur autrui, par des enfants entre autres, mais n’aime pas en prendre sur la tête. On sait également que l’Iran est actuellement en discussion avec les USA et l’UE au sujet du nucléaire. Pour cette raison, le Hezbollah est tenu de ne pas intervenir directement dans les combats opposant les sionistes et le Hamas.
Cependant, l’État sioniste d’Israël compte dans ses rangs un des piliers en matière d’imbécillité et de sottise, j’ai nommé Benjamin Netanyahu. Difficile actuellement de faire mieux ailleurs.
Quelles que soient les raisons — politiques, militaires, géostratégiques — invoquées par les uns et les autres, et ces raisons sont multiples, il apparaît désormais évident, même auprès des plus sceptiques, que l’État sioniste d’Israël est accroc, addictif, et a besoin de sa dose de sang palestinien. A défaut de s’en prendre à sa bête noire : le Hezbollah, Israël suce du sang palestinien, comme dérivatif, pour satisfaire son hémoglobine. Israël, tel Dracula, ne peut plus se passer de bains de sang. Régulièrement, il organise des massacres, des crimes, des tueries, semblables à un rituel satanique et macabre. Il lui faut aussi se rassurer et se prouver qu’il est encore le plus fort. Il planifie pour cela des rituels et offre à son « dieu protecteur » du sang palestinien. Israël, l’éternel transgresseur.
Nous sommes loin des époques où Israël, montré comme le petit Poucet en danger permanent face à l’ogre arabe, défendait sa survie. Il lui faudra tout l’appui, toute l’aide des États-Unis d’Amérique et des puissances européennes occidentales, pour se maintenir à la surface et ne pas couler définitivement. En somme, reculer pour, tôt ou tard, mieux sauter. C’est devenu quasi inévitable. Aussi, si ces victoires israéliennes sur les armées arabes avaient, hier, un sens, aujourd’hui, elles n’en ont plus aucun.
Paradoxalement, elles sont même les signes précurseurs et avertisseurs d’une défaite à venir. Si les pays arabes peuvent se permettre de perdre une guerre, ce n’est pas le cas d’Israël. Inutile de préciser que ce serait une défaite qui mettrait un terme à sa présence en Palestine.
Car à chaque bataille livrée, Israël ne gagne plus, ne triomphe pas non plus. Tel un boxeur qui ne gagnerait plus par Knock out mais tout juste aux points. Jusqu’au jour où il y a ce combat de trop, celui de la fin, d’une défaite sans cesse repoussée. Le boxeur chute et ne se relève pas. Israël a déjà mis un genou à terre. Et l’autre, c’est pour bientôt.
Toute puissance occupante et oppressive génère elle-même des résistances qui finissent par l’affaiblir puis la vaincre définitivement. Ce n’est pas l’idéologie sioniste raciste, occupante et oppressive d’Israël qui changera en quoi que ce soit cette réalité historique. Le temps joue en faveur des Palestiniens.
Touhami Moualek