La balade en compagnie du cousin Toufik Gaid en vue de ce Festival a donné 2 plaisantes journées, le temps de voir (dans le désordre)
– LIFE IS WAIING de la Coréo-brésilo-américaine Iara Lee Lee, sur l’éternel lutte du peuple Sahraoui dont la solution, comme l’Arlésiene, tarde à venir, enlisée dans les sables. Honnête !
– FI RASSI (Dans ma tête ) UN ROND-POINT documentaire -déja- multiprimé (Marseille, Amiens, 2 Tanit d’Or à Carthage…) de notre jeune et talentueux Hassen Ferhani qui montre dans cet opus une maturité certaine, en dépit de quelques longueurs, après la série de courts déjà réalisées et qu’on a eu l’occasion de passer en notre ciné-club en sa présence; Le travail présent porte sur les Abattoirs d’Alger (Ruisseau ?) et la vie qui s’y déroule. Le décalage entre le lieu d’abattage, de mort et la frénésie, le désir de vie des protagonistes, la musique gaie omniprésente renforce le surréalisme du sujet. Cela aurait-probablement- pu être plus souligné. Bravo Hassen.
– HISTOIRE POPULAIRE DES ETATS-UNIS un documentaire d’Olivier Azam et Daniel Mermet, d’après le volumineux travail de l’anarchiste et ami de Chomsky, feu Howard Zinn. Ce volet qui doit en comporter plusieurs se focalise sur les luttes syndicales violentes depuis la fin du 19è Siècles aux USA face à l’ogre capitaliste. Instructif mais trop axé sur un seul sujet. J’aurais aimé voir les autres parties.(sur les Noirs, les Indiens…).
– LE BOUTON DE NACRE, beau et original documentaire du Chilien et ex-opposant à la dictature de Pinochet, Patricio Guzman qui a déja à son actif un très bon opus sur le coup d’état contre Salvatore Allende par le triste sire, Augusto Pinochet.
« De quoi parle Le Bouton de nacre ? De l’eau ? De l’espace ? Du Chili ? De la part de responsabilité des Etats-Unis dans le coup d’état de Pinochet ? Du sort des nations indigènes de Patagonie? Réponse: de tout cela à la fois. Tout le talent de Guzmán est d’arriver à intégrer toutes ces idées dans un ensemble incroyablement cohérent et fluide. Une cohésion où le fil directeur est l’eau. L’eau qui constitue la plus grande frontière de ce pays, l’eau qui est le lieu de naissance de la vie mais qui est aussi un cimetière où reposent les corps torturés des sympathisants d’Allende. L’eau qui est l’origine et l’horizon du Chili… » (Gregory Couteau)
Cela a été l’occasion de revoir des potes ::Farid Herda, Anis Saidoun,( en compagnie de Badra Hafiane ) , l’ami Ameziane Ferhani, le sympathique couple que forment Sarah Yahiaoui et Fouad (El El Jarassou Daka, haha) en compagnie desquels un café a été siroté en face de la grande Poste, l’occasion de rencontrer-par hasard- le génial photographe Youcef Krache ), le sémillant Samir Toumi ,l’occasion de discuter assez longuement avec Mr Cinéma Ahmed Bedjaoui et le presser de venir nous rendre visite, de croiser le sympathique dilettante Omar Zelig,
De faire de soudaines rencontres et un brin de causette avec la moudjahida qui n’a pas sa langue dans sa poche, zoulikha Benkadour, un brin de causette avecIara Lee (Is life still- waiting ?), avec le réalisateur bulgare Giorgi Balabanov (le dossier Petrov) et, last but really not least, la pétillante Baya Cristelle , une presque-septuagénaire, plus fougueuse et tonique que la plus jeune de nos sportives de compétition. Un phénomène qui m’a rappelé la « Maud » de « Harold et Maud » (Anis ayant -presque- joué le rôle). N’est-ce pas Toufik ?
N.B: Je me disais bien que j’avais oublié quelqu’un et quel « quelqu’un »!! le souriant et charmant Kabbes Amine qui a toujours le temps et le mot pour les amis. Un plaisir de l’avoir re-croisé. Au fait kech resto sympa jdid?