La banque mondiale et le FMI ont lancé une alerte sur la possible faillite de l’économie algérienne dans 3 ans.
Rappelons que La Banque Mondiale et le FMI sont avant tout deux institutions prédatrices des Pays du Sud. Leurs uniques mandats sont comme toute institution financière ; de veiller aux intérêts et profits de leurs actionnaires.
Les réserves algériennes sont évaluées à 179 milliards de dollars à la fin 2014. Les sorties en devises en été de 70 milliards de dollars en 2014 et 60 milliards 2015. Ces réserves ont baissé de 11,6 milliards de dollars en janvier 2015. Les réserves seront consommées en 15 mois, selon une analyse de Bloomberg.
Que faire ?
Sanctionnez déjà sévèrement les sorties illégales des devises (estimé à 5 milliards de $) avec ce trafic de devises en plein centre-ville aux yeux de tous et encouragez notre diaspora à faire une entrée de devises comme le font les Marocains ! Arrêtez de suivre les recommandations de la BM et du FMI qui ont ruiné les pays qui allés à la ruine qui ont suivit leurs recommandations par la dette et l’exposition du tissu social (voire Argentine, Brésil, Grèce, etc.). On peut se passer de la BM et du FM et faire confiance à nos propres ressources humaines et naturelles. Lisons le rapport du FMI au complet qui dit que :
« La dette publique devrait ainsi atteindre cette année près de 250% du PIB au Japon, 133% en Italie, 107% aux États-Unis et un peu plus de 98% en France »
Comment se fait-il alors que tous ces pays ne sont pas encore en faillites ? Un déficit ne veut pas dire une catastrophe ; les USA ont 19 trillions de dettes soit 103% du PIB national. Ceci est un montant catastrophique. Bien sûr la comparaison s’arrête là: les USA impriment du $. Ils se font de l’inflation, mais ont des capacités de ressources humaines et d’adaptation infinies… Il faut se débarrasser des 90 % de revenus du pétrole dans le prix est à la baisse avec le gaz de schiste nord-américain (le pipeline canadien notamment). Pour cela, il faut aller aux énergies renouvelables et au développement durable. Il faut revenir au génie des ressources humaines.
Pour l’Algérie, c’est plus une affaire de gestion des ressources humaines et naturelles que doit revoir le gouvernement et toute la société civile; s’alarmer oui, mais paniquer non ! Pour le moment rien de positif et de sérieux ne pointe du nez, car notre gouvernement (des employés de la mondialisation) suit juste le libéralisme des puissantes financières dans ce qu’ils appellent la bonne gouvernance recommandée par les institutions financières occidentales (sinon ils vont lui ramener le chaos de la démocratie).
On n’a pas de tissus de redressement : opposition politique burlesque, corruption systémique, génies universitaires de la finance presque inexistants, aucune vision futuriste concise (comme Mahatiar en Malaisie). Il n’y a aucun pilote dans l’avion ! C’est la situation sociale plus que les ressources (financières et humaines) qui est alarmante.
La vraie question qui reste est de répondre au défi du groupe économique ABB qui veut :
« investir où il veut, le temps qu’il veuille, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant comme il veut, et en supportant le moins de contraintes possible (sociales, fiscales, ou écologique ».
Jamouli
https://www.youtube.com/watch?v=eTqHZDztdCc