Camus nous demande de « se mettre au service de la vérité et de la liberté. »
On peut dire les plus BEAUX DISCOURS SUBLIMES qu’ont veut, mais les FAITS (FACTS) sont les seules monstrueuses vérités qui nous dévoilent la réalité qui n’est ni ambiguë ni absurde … Devant le génocide en Algérie, Camus va se RALLIER (en toute humilité) à la France ….
Interrogé par un Algérien, il dira : « Je crois à la justice, mais pas avec les bombes. Entre ma mère et la justice, je préfère ma mère » Sa mère est la France bien sur et non pas l’Algérie ou il est né !!!je me demandais après si c,est vraiment la France en lisant le discours émotionnel pour Israël qu’il dira sa vraie patrie …. Pour les bombes, Camus fait allusion aux couffins des moudjahidines algériens remplis de bombes qui explosent durant la bataille d’Alger, mais ignore magistralement les bombes civilisées la guerre de civilisation … .
Larbi Ben M’hidi dira;
«Donnez-nous vos avions et nous vous donnerons nos bombes» …
La double morale n’a rien à voir avec l’humanisme: il déclarait pour l’invasion allemande :
« Un peuple qui veut vivre n’attend pas qu’on lui apporte sa liberté. Il la prend »
wawou. On hésite de qualifier ce comportement entre ambiguïté et absurdité qu’il va promouvoir dans l’étranger.
L’ambiguïté de Meursault est celle de Camus: il est coupable, mais il parait innocent. Il se juge coupable, mais cache le cadavre. Il accepte la peine de mort, mais il dénonce la bestialité de la peine de mort. De Beauvoir nous explique l’ambigüité et l’absurdité :
« Il ne faut pas confondre la notion d’ambiguïté et celle d’absurdité. Déclarer l’existence absurde, c’est nier qu’elle puisse se donner un sens; dire qu’elle est ambiguë, c’est poser que le sens n’en est jamais fixé, qu’il doit sans cesse se conquérir ».
Simone de Beauvoir, pour une morale de l’ambiguïté. De l’ambiguïté à l’absurdité, on est témoin de l’effondrement de la philosophie grecque et allemande vers l’intellectualisme et la postmodernité des frenchis dont j,ai parlé ailleurs. L’ambigüité est moindre que l’absurdité, car si elle ne trouve pas l’existence de sens dans le vide, elle refuse qu’il se fixe dans l’absurde.
Le mythe de Sisyphe est ainsi une réponse absurde de Camus à l’absurdité. Finalement pour les révoltés, un livre que j’ai bien aimé il faut l’avouer, mais j’tais jeune pour en faire la critique … maintenant je vois qu’il est complètement en décalage avec la vraie vie de Camus ainsi que de ses connaissance. laissons le dernier plus grand philosophe le commenter ;
« Et si votre livre (les révoltés) témoignait tout simplement de votre incompétence philosophique. S’il était fait de connaissances ramassées à la hâte et de seconde main ? »
Je rappelle que camus est un journaliste et pas un philosophe, ce n’est pas par hasard qu’un autre de nos journaliste va en parler et recevoir ainsi de la part de la francophonie les plus grand éloges, prix, et même un visa et un travail … Bravo l’honnêteté intellectuel.
Finalement je peux vous recommander un article plus élaboré : Edward Saïd : Albert Camus, ou l’inconscient colonial, le Monde diplomatique 11/ 2000 je finirais avec un vrai intellectuel . Edward Said sur la vraie notion d de liberté, maxime que j’ai fait la mienne !
« Le choix majeur auquel l’intellectuel est confronté est le suivant : soit s’allier à la stabilité des vainqueurs et des dominateurs, soit – et c’est le chemin le plus difficile – considérer cette stabilité comme alarmante, une situation qui menace les faibles et les perdants de totale extinction et prendre en compte l’expérience de leur subordination ainsi que le souvenir des voix et personnes oubliées. », Edward W. Said, Des intellectuels et du pouvoir.