Dans un récent post sur sa page Facebook un fin analyste de la scène politique française et un observateur au regard acéré sur les remous qui agitent la planète feint malicieusement de ne pas comprendre que les » parmi les experts en politique étrangère du PS figurent des néos-cons » qui après avoir soutenu la guerre en Irak attisent les ardeurs atlantistes à en découdre avec l’Iran. En réalité, je ne crois pas que le fait que les combats idéologiques sont depuis des lustres relégués au second plan quand il s’agit de prendre en considérations les désidératasd’Israël en matière stratégique puisse lui échapper.Se sont ces mêmes experts PS qui ont snobé la candidature de Ségolène Royal pour la faire chuter à quelques encablures d’une victoire.
DSK et Fabius avaient sciemment retardé son installation dans la campagne présidentielle de 2007 alors que Sarkozy avait commencé très tôt la sienne, dès qu’il avait fait main basse sur l’UMP. Ségolène Royal étaient contraintes de satisfaire à des primaires socialistes alors même que les sondages montraient qu’il n’y avait pas photo. Les résultats furent humiliants pour l’ex-futur sauveur de la France et son compère.
Julien Dray qui ne s’est illustré durant la campagne que par la confidence qu’il avait faite opportunément à deux journalistes du journal Le Monde pour leur apprendre que Ségolène est aussi royalement cocue que Sarkozy.
Eric Besson, l’archétype du traitre sans scrupules et sans états d’âmes, sans coup férir passe au moment le plus crucial de la campagne chez l’ennemi avec un livre ficelé pour tomber à bras raccourcis sur la candidate socialiste, atteste par là-même de la préméditation du complot. parfait Iago. Dans la sphère économique, il existe pour les dirigeants de premiers plan , ce que Besson fut dans le parti socialiste, une clause de confidentialité qui leur interdit de faire bénéficier la concurrence de ce qu’ils savent de la stratégie de leur ancienne entreprise. La sphère politique n’est soumise qu’à une éthique et une déontologie auxquelles les personnes ne sont assujetties que par la nécessité et la volonté de préserver leur d’honneur. Mais peut-on reproché à Besson qui n’en a pas de ne pas en avoir eu cure ! ( Je sais c’est un tantinet alambiqué).
Jack Lang si prompt à s’afficher devant les caméras et à étaler son nom sur les dépêches de l’AFP a été d’une discrétion méritoire . Ces déclarations louangeuses pour la candidate socialiste étaient souvent enrobées de miel mais toujours fourrées au curare!
Que dire de l’absence de Lionel Jospin dans la campagne et de son calamiteux ministre de l’éducation, Claude Allègre, le pachyderme qui entendait « dégraiser le mamouth » qui pour se reposer des sottises qu’ils débitent sur le réchauffement climatique de la planète continue encore aujourd’hui à faire l’apologie du Sarkozisme.
Le propre ex-campagnon de la belle, Alors SG en titre du PS, fut pour reprendre le mot de Montebourg le « problème » de la candidate plébiscitée par les militants socialistes. Je ne résiste pas à dire, en passant, qu’elle aurait été mieux inpirée de profiter de la sortie médiatique de Montebourg et rebondir en crevant l’abcès avec François Hollande au lieu de punir son lieutenant en le renvoyant sans ménagement au coin!
Sarkozy reconnaissant!
Beaucoup de ces éléphants et éléphanteaux furent à des degrés divers récompensés par le vainqueur jusqu’à offusquer MAM et pousser Patrick Devedjian à la rébellion. Tout ce beau linge socialiste avait, sans doute, en tête qu’une seule pensée qui donne après coup de la cohérence à leur action : Christian Estrosi n’avait pas tord de décréter que Sarkozy « est le meilleur candidat d’Israël ». Chacun à sa manière avait à cœur de démontrer que ce qui le préoccupait le plus avant, pendant ou après chaque rasage transcendait largement les enjeux de la présidentielle française.
Casser l’Irak, c’est fait. Faire de même de l’Iran est une nécessité vitale pour qu’Israël pour qui la paix risque de réveillez le monde au douleureux sort des palestiniens et leurs droits! Imaginez la catastrophe si le monde se mettrait à refuser de se rendre complice de cette tragédie palestinienne. On essaye alors de jouer la démocratie en France avec Sarkozy et aux États-Unis, invariablement avec Bush ou Obama, avec des dés pipés. La petite phrase de Martine Aubry, durant les dernières primaires socialistes, accusant François Hollande d’être « le candidat du système » a été interpréter par un chroniqueursur sur télé-matin de France-2 comme signifiant qu’il est choisi pour camper le rôle du lièvre. Faisant lui donc confiance pour que le moment venu, il saura commettre la faute éliminatoire qui fera gagner celui qui jusque là n’a pas déçu Israël .
