Vous vous sentez prêt·e à sauter le pas de l’entrepreneuriat ? Cependant, comme vous l’imaginez, créer son entreprise ne se fait pas d’un claquement de doigts, et l’ampleur de la tâche peut en freiner plus d’un !
Trouver une idée, faire un business plan, effectuer les démarches d’immatriculation de votre entreprise… Ça vous paraît inaccessible ? Pas de panique, nous sommes là pour vous aider et vous guider pas à pas dans la création de votre entreprise !
Étape 1. Trouver et valider une idée d’entreprise
C’est sur cette première étape que repose toute la réussite de votre future entreprise. Rien ne sert de se ruer vers les démarches juridiques et administratives ! Voici les points à étudier avant de vous lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat.
Trouver une idée d’entreprise
Vous avez envie de monter votre entreprise mais ne savez pas dans quel secteur ou activité vous lancer ?
D’abord, vous pouvez lancer votre propre projet dans le secteur d’activité dans lequel vous évoluez déjà. Vous êtes employé·e dans une entreprise de services à la personne ? Montez votre propre structure pour travailler en toute indépendance ! Vous êtes chef·fe dans un restaurant ? Lancez votre propre concept !
Vous pouvez aussi vous intéresser aux secteurs en vogue qui présentent de fortes opportunités.
Quelques secteurs d’activité dans lesquels créer une entreprise :
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les activités liées au bien-être ;
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le secteur des nouvelles technologies et de l’innovation ;
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les entreprises responsables tournées vers l’écologie et l’engagement social ;
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les produits « made in France » ;
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les métiers du digital comme les graphistes, rédacteurs, développeurs web, consultants en communication, l’e-commerce…
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les métiers du bâtiment et des travaux publics ;
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la restauration…
Vous pouvez aussi ouvrir une franchise d’un concept qui a déjà fait ses preuves ou reprendre une entreprise en activité.
D’autres moyens peuvent vous permettre de trouver une idée d’entreprise :
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faire le point sur ce que vous aimez et ce que vous savez faire ;
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observer attentivement votre quotidien ;
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analyser tous les défauts d’un produit ou service…
Ça y est, vous avez trouvé une super idée pour vous lancer dans l’entrepreneuriat ?
Génial, mais ce n’est que le début. Que votre projet soit innovant (exemple : une start-up dans l’intelligence artificielle) ou basé sur un modèle déjà existant (exemple : l’ouverture d’un restaurant), il va falloir en faire un projet d’entreprise viable.
Besoin d’en savoir plus sur un secteur précis ? Découvrez nos idées business pour trouver chaussure à votre pied facilement !
Tester son idée d’entreprise
Vous avez trouvé une idée de génie ? Alors c’est le moment de vérifier que c’est réellement une bonne idée d’entreprise.
Une bonne idée d’entreprise, c’est une idée qui répond à un problème identifié et qui met à profit vos talents et compétences. Mais c’est aussi une idée dont vous avez pu vérifier la faisabilité sur le terrain !
Pour tester votre idée, vous devez vous mettre dans la peau de vos futurs clients et partir à leur rencontre.
Pour cela, rien de mieux que de confronter son idée au réel :
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faire des questionnaires, sondages ou interviews de vos clients idéaux ;
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provoquer des échanges avec des gens qui font ce que vous aimeriez faire ;
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rencontrer des experts dans votre domaine ;
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demander l’avis de vos proches ;
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distribuer des échantillons gratuits et solliciter un feed-back…
Autre moyen pour tester son idée : la méthode du « minimum viable product » (MVP).
Elle consiste à créer une première version d’un produit proche de votre idée de base rapidement et à coûts réduits. L’idée est de valider l’intérêt du marché et d’obtenir les premiers retours clients.
Choisir un nom d’entreprise
Comment trouver un nom original et facilement mémorisable pour votre entreprise sans vous casser la tête pendant des heures ?
Voici quelques idées à utiliser pour jouer avec la langue française et faire émerger des idées de nom :
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des préfixes ou suffixes ;
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des mots étrangers ;
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des mots en relation avec votre prénom ou nom ;
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des jeux de mots ;
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des mots liés à votre secteur d’activité ;
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des sigles ;
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des références…
Si vous séchez, il existe des générateurs de noms accessibles en quelques clics sur le web. Vous pouvez aussi demander à Chat GPT !
Vous pouvez déposer votre nom de marque à l’INPI (institut national de la propriété industrielle) si vous souhaitez le protéger contre la contrefaçon.
Étape 2. Rédiger un business plan
La présentation du projet et de l’équipe
Le business plan est un document très important, qui vous sera utile face aux banquiers, investisseurs ou institutions que vous voudrez convaincre.
Mais c’est aussi un document qui vous permet de bien cadrer et structurer votre projet et de penser à l’avenir de votre entreprise. Il est composé de deux parties.
La toute première étape d’un business plan est d’exposer vos motivations à créer votre entreprise, de présenter votre équipe et/ou votre parcours professionnel.
Au tout début du business plan, on insère également un « executive summary ». Il s’agit d’un résumé condensé de votre projet de création d’entreprise, que lisent souvent en premier les éventuels investisseurs et banques que vous aurez à convaincre.
L’étude de marché
L’étude de marché est l’un des éléments essentiels du business plan. Elle va venir confirmer ou non que votre idée matche bien avec une demande existante !
Elle permet d’analyser :
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Le marché sur lequel vous allez évoluer : contexte politique, économique, social, réglementations, tendances…
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L’offre existante : vos concurrents, leurs prix…
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La demande existante et le profil de votre client idéal : données démographiques, problèmes majeurs, besoins…
Vous devez passer l’environnement dans lequel s’implantera votre entreprise au peigne fin ! Grâce à l’étude de marché, vous pourrez définir vos forces et vos faiblesses au sein de celui-ci, et surtout, avoir un positionnement unique.
Le modèle économique
Vous devrez ensuite présenter votre business model (ou « modèle économique »), c’est-à-dire la façon dont vous allez gagner de l’argent.
C’est le moment de détailler :
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vos services et/ou vos produits ;
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vos tarifs ;
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vos fournisseurs ;
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vos canaux de distribution, etc.
Vous devez aussi exposer votre stratégie de marketing et de communication. Comment allez-vous vous faire connaître ?
Il faut expliquer votre plan d’action pour vous rendre visible et trouver vos premiers clients.
Publicité sur Internet, réseaux sociaux, création de contenu optimisé pour les moteurs de recherche (SEO), prospection, partenariat… Le choix est vaste !
Les prévisions financières du business plan
Cette partie permet de s’assurer que votre entreprise sera viable économiquement. En clair, vous saurez si vous allez gagner de l’argent avec votre entreprise !
Elle contient a minima :
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un compte de résultat prévisionnel avec votre chiffre d’affaires prévisionnel ;
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un plan de trésorerie prévisionnel pour suivre votre trésorerie ;
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un plan de financement initial et sur 3 ans des besoins et ressources de l’entreprise ;
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un bilan prévisionnel détaillant la situation patrimoniale de l’entreprise.
D’autres éléments peuvent être inclus dans les prévisions financières du business plan : calcul du seuil de rentabilité, du besoin en fonds de roulement (BFR), etc.
Le mieux est de se faire accompagner par un expert-comptable pour élaborer ces prévisions financières qui peuvent être complexes si vous n’avez pas ou peu de notions en comptabilité et gestion d’entreprise.
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Ne soyez pas trop enthousiaste ! Très souvent, les prévisions financières du business plan sont trop optimistes par rapport à la réalité. Il peut être judicieux de prévoir une vision pessimiste des choses pour identifier les portes de sortie et être sûr de pouvoir rebondir si les choses se passent moins bien que prévu.
Étape 3. Faire le point sur votre situation professionnelle et financière
Qui peut créer son entreprise ?
Toute personne française majeure (ou de nationalité étrangère disposant d’une autorisation administrative à la création d’entreprise) n’étant pas sujet à une interdiction d’exercer peut monter son entreprise en France.
Aucun diplôme n’est requis, a priori, bien que dans les faits une qualification, ou au moins une formation, soit généralement nécessaire à la création de l’activité puis à son exercice.
Créer son entreprise peut se faire à n’importe quelle étape de la vie. Mais il est très important de prendre en compte votre situation professionnelle actuelle avant de vous lancer :
➡️ Avez-vous le temps nécessaire à consacrer à la création de votre entreprise ?
➡️ Avez-vous des rentrées d’argent régulières pour tenir quelques mois ?
➡️ Avez-vous besoin d’argent pour créer votre entreprise ? Et si oui, combien ?
➡️ Avez-vous le droit à des aides à la création d’entreprise ?
➡️ Avez-vous besoin d’une formation avant de vous lancer ?
Créer son entreprise en étant salarié·e
Bonne nouvelle, vous êtes dans la situation la moins risquée en termes de revenu !
⚠️ Attention, certains contrats de travail peuvent contenir une clause d’exclusivité qui interdit d’exercer une autre activité que votre activité salariée. Vous pouvez en parler avec votre employeur car il est possible de re négocier cette clause pour vous permettre de lancer votre projet.
Dans tous les cas, vous êtes soumis·e à une obligation de loyauté envers votre employeur. Cela signifie que vous ne devez pas nuire à l’entreprise avec votre projet.
Cependant, il faut être conscient que monter son entreprise en étant salarié·e peut augmenter considérablement votre charge de travail.
Si vous souhaitez bénéficier de plus de temps pour vous consacrer pleinement à la création de votre entreprise, vous devrez peut-être démissionner ou demander un congé pour création ou reprise d’entreprise.
Créer son entreprise en étant demandeur·se d’emploi
Une période de chômage peut être le moment idéal pour créer vous-même votre emploi.
Même si vous créez votre entreprise, vous avez la possibilité de continuer à toucher vos allocations chômage tant que vous restez demandeur·se d’emploi et ce jusqu’au terme de vos droits !
Créer son entreprise sans revenu ou en étant étudiant·e
Lancer son entreprise sans revenu de sécurité est compliqué… Mais pas impossible !
Si vous êtes dans cette situation, penchez-vous avec une attention particulière sur la prochaine partie, car vous allez de facto avoir besoin d’une solution de financement pour votre projet.
Étape 4. Financer son projet d’entreprise
Financer son entreprise avec un apport personnel
Vous disposez d’une somme de départ pour lancer votre activité ? C’est l’idéal ! Vous allez pouvoir autofinancer les débuts de votre entreprise et ainsi rassurer les banques et les éventuels partenaires.
Cet apport personnel peut également venir de vos proches, on l’appelle la « love money ». Il peut parfois faire la différence, alors parlez de votre projet autour de vous !
Utiliser le financement participatif (crowdfunding)
Voilà une solution de choix pour ceux qui se lancent dans l’entrepreneuriat sans moyens.
Le financement participatif consiste à mettre son financement entre les mains de futurs clients ou de simples donateurs/mécènes sur des plateformes web dédiées comme Ulule, KissKissBankBank ou encore KickStarter.
Financer son entreprise avec un prêt bancaire
Obtenir un emprunt bancaire vous permettra de financer votre entreprise sur le long terme.
Cependant, pour l’obtenir il faudra être prêt (sans mauvais jeu de mots) ! Armez-vous de votre business plan, préparez votre meilleur pitch et anticipez les questions pièges car les banques n’accordent pas un prêt à n’importe qui !
Financer son entreprise avec un prêt d’honneur
Les prêts d’honneur sont des prêts à taux zéro sans garantie ni caution personnelle.
L’entrepreneur·e est sélectionné·e sur dossier et s’engage sur l’honneur à rembourser le prêt. Ils sont proposés par deux grands réseaux : Initiative France et France Active.
Financer son entreprise avec un micro-crédit
Pour les créateurs d’entreprise qui n’arrivent pas à accéder au crédit bancaire, il existe le micro-crédit de l’Adie.
Il vous permet d’emprunter jusqu’à 12 000 €. Vous devez simplement désigner une personne parmi vos proches à même de se porter garante de ce prêt à hauteur de 50 %.
Effectuer une levée de fonds
Plutôt adressée aux entreprises innovantes à fort potentiel de croissance, la levée de fonds consiste à ouvrir son capital à des investisseurs extérieurs.
Que ce soit des business angels ou des fonds d’investissement, vous devrez les convaincre que votre projet est une perle rare et qu’il est hautement lucratif. La levée de fonds est une étape complexe qui nécessite une grande maîtrise des enjeux mais qui peut faire décoller votre projet.
Étape 5. Choisir le bon statut juridique pour son entreprise
De votre structure juridique dépend beaucoup d’éléments : la fiscalité applicable à votre entreprise (impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu…), votre régime social en tant que dirigeant (travailleur non-salarié ou assimilé-salarié), votre responsabilité… C’est un choix capital à ne pas prendre à la légère !
Nous vous détaillons ici les deux grands statuts juridiques possibles : l’entreprise et la société.
Nous vous conseillons la lecture de notre guide sur comment choisir son statut juridique pour faire le bon choix pour vous !
L’entreprise individuelle
L’entreprise individuelle (EI) s’adresse, comme son nom l’indique, aux créateurs d’entreprise qui souhaitent exercer leur activité seuls. C’est la forme juridique la plus souvent choisie car sa création est simple et qu’elle ne nécessite pas de capital social.
Il existe 2 possibilités pour créer une entreprise individuelle :
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Créer une entreprise individuelle classique au régime réel, sans maximum de chiffre d’affaires.
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Créer une entreprise individuelle sous le régime de la micro-entreprise (auto-entrepreneur).
La micro-entreprise est une entreprise individuelle ultra simplifiée. Les obligations comptables et fiscales sont allégées, ce qui en fait le statut idéal pour débuter une activité.
La seule limite de la micro-entreprise est constituée par des plafonds de chiffre d’affaires que l’on ne doit pas dépasser à l’année :
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188 700 € de chiffre d’affaires annuel brut pour l’achat-vente de marchandises ;
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77 700 € de chiffre d’affaires annuel brut pour les prestations de services commerciales et artisanales et les activités libérales.
La société
La société est une personne morale distincte de son créateur alors que l’entrepreneur ne fait qu’un juridiquement avec son entreprise individuelle.
Qu’est-ce qu’une personne morale ?
Une personne morale est une construction juridique qui acquiert juridiquement les mêmes droits qu’une personne physique — que vous ! Les personnes morales ont un nom, un domicile, une nationalité, un patrimoine, etc. Les sociétés sont des personnes morales alors que les entreprises individuelles n’en sont pas.
Créer une société, qu’est-ce que ça implique ?
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On peut créer une société à plusieurs.
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Les démarches de création d’une société sont plus fastidieuses.
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La société doit disposer de son patrimoine propre, décorrélé du vôtre.
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Vous devez suivre des règles établies dans les statuts et devez rendre des comptes aux éventuels autres associés.
Étape 6. Domicilier son entreprise
Le lieu de domiciliation de votre entreprise n’est autre que son adresse administrative officielle. Lorsque vous allez créer votre entreprise vous allez devoir indiquer l’adresse de votre siège social.
Le siège social peut être :
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Le domicile d’un des dirigeants.
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Le local commercial de votre activité.
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Un espace de coworking.
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Une société de domiciliation : elles proposent leur adresse comme siège social aux entreprises contre un loyer mensuel ou annuel. Vous y disposez d’une simple boîte postale et généralement de services annexes de gestion.
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Une pépinière ou une couveuse d’entreprises.
Étape 7. Ouvrir un compte professionnel
L’ouverture d’un compte professionnel est obligatoire pour les sociétés.
Les entreprises individuelles doivent uniquement disposer d’un compte dédié à leur activité (professionnel ou personnel) si le chiffre d’affaires annuel dépasse les 10 000 € durant deux années consécutives. Le compte pro n’est donc pas une obligation pour les entreprises individuelles, mais c’est souvent recommandé.
Où ouvrir son compte pro ?
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Si vous choisissez une banque traditionnelle, vous devrez prendre rendez-vous avec un conseiller pour ouvrir votre compte. La procédure est souvent longue.
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Si au contraire, vous optez pour l’ouverture d’un compte pro en ligne (comme chez Shine), les démarches sont plus simples et plus rapides. L’ouverture de votre compte se fait en même temps que le reste des formalités que vous allez découvrir dans la suite de cet article.
Étape 8. Accomplir les formalités de création d’entreprise
Vous avez maintenant toutes les clés en main pour monter votre entreprise. Alors on s’y met !
Les formalités pour créer une entreprise individuelle
Les formalités à réaliser pour créer une entreprise individuelle sont assez simples si vous avez bien suivi toutes les étapes précédentes .
Voici les documents et informations que vous allez devoir fournir :
✔️Le formulaire de création d’entreprise à remplir en ligne (P0).
✔️Une copie de votre pièce d’identité.
✔️Un justificatif d’occupation des locaux.
✔️Une déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation.
Les formalités pour créer une société
La création d’une société est plus complexe que celle d’une entreprise individuelle. C’est pourquoi vous allez devoir préparer certains documents et démarches préalables à la création de l’entreprise.
La rédaction des statuts
Les statuts régissent l’organisation et le fonctionnement de votre société.
Leur rédaction est une étape primordiale à réaliser avec une grande précision. C’est pourquoi nous vous conseillons très fortement de faire appel à un professionnel pour les rédiger (expert-comptable, avocat…). Vous gagnerez du temps et éviterez des erreurs qui peuvent avoir de lourdes conséquences.
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Le dépôt de capital
La création d’une société nécessite de constituer sur un compte bancaire le patrimoine de départ de votre future entreprise, autrement dit : le capital social.
Qu’est-ce que le capital social ?
Le capital social d’une entreprise est l’ensemble des apports assignés à une entreprise lors de sa création. Ce sont les associés (SARL/EURL) ou actionnaires (SAS/SASU) qui amènent les apports. En échange, ils obtiennent des parts sociales (SARL/EURL) ou des actions (SAS/SASU).
Le capital peut être constitué :
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d’apports en numéraire (somme d’argent) ;
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d’apports en nature (un véhicule, un bien immobilier…) ;
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d’apports en industrie (comme des compétences, etc.).
Le dépôt de capital, c’est le fait de déposer sur un compte bloqué les apports réunis lors de la création de l’entreprise. Nous vous expliquons comment déposer votre capital social dans ce guide.
L’annonce légale
Publier une annonce légale est obligatoire. Elle permet d’annoncer publiquement la création de votre entreprise. Vous devez choisir un journal d’annonces légales du département de votre siège social et y publier les informations obligatoires.
Après cette publication, vous recevrez une attestation de parution. Conservez-la précisieusement : vous en aurez besoin pour compléter votre dossier de création d’entreprise.