Aziz Cheboub
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire » A. Einstein
Selon un récent rapport conjoint des agences onusiennes de la FAO, du Fida et du PAM, la sous-alimentation chronique recule mais pas partout. Ce fléau frappe encore un être humain sur neuf. L’objectif de réduire de moitié, par rapport à 1990, la proportion d’affamés dans la population mondiale, pourrait être atteinte dans quelques années.
La population mondiale est estimée à 7,35 milliards au premier juillet 2015, selon l’Organisation des Nations Unis (ONU) Avec les prévisions actuelles nous serons 11 Milliards en 2084. Ainsi, les continents où la croissance bat les records ce sont l’Afrique et le continent asiatique, on ne peut imaginer si ces deux continents n’étaient pas affecter par les problèmes de sous-alimentation et de malnutrition. Cependant, cette augmentation de la population tend à ralentir, avec une baisse mondiale plus ou moins importante de l’indice de fécondité, pour maintes raisons, la faim, la malnutrition et les guerres sont les plus grands facteurs qui contribuent à cette chute de croissance. Selon le FAO (Food and Agriculture Organization), 795 millions de personnes souffrent de malnutrition dans le monde. 1 million de morts dus à la malnutrition dans le monde chaque année (chiffres Lancet en 2010). La malnutrition provoque la mort de 3,1 millions d’enfants de moins de 5 ans chaque année, une personne sur huit.
« La faim dans le monde : un scandale, pas une fatalité[1] » Est le titre d’un article du journal Les Echos, paru en 2015 qui aborde le livre de l’essayiste Martin Caparros, Son livre qui s’intitule la faim, un essai impétueux et hétéroclite entremêle choses vues – au Niger, au Bangladesh, et dans tout autre pays où y a malheur… -, dialogues avec les affamés eux-mêmes, exposés scientifiques (sur la notion de calorie…), rappels historiques (sur la Grande Famine qui a sévit en Irlande au milieu du XIXe siècle…), diatribes contre l’incurie des dirigeants ou l’égoïsme des multinationales (Areva exploitant l’uranium, unique richesse du Niger…)
« Si l’humanité ne mettra pas fin à la guerre, cette dernière mettra un terme à la première » J.F. Kennedy
Le plus inquiétant ne serait pas l’ascension des extrémistes musulmans qui tuent à l’aide d’armes fabriquées en Occident, mais bien une Guerre nucléaire imminente qui détruira toute forme de vie avec l’installation de l’hiver nucléaire, qui endommagera, a fortiori, la couche d’Ozon, ipso facto, il n’y aura plus de filtrations des rayons ultra-violets et on peut prétendre à la fin de l’humanité ici-bas. Fao qui a crée une commission Codex alimentarius qui rend de plus en plus difficile l’accès aux médicaments et aux vitamines efficaces et l’OMS.
« Agir en Homme de pensée et penser en Homme d’action. » Bergson
La bataille de Seattle est un exemple pertinent et très marquant de la manifestation, qui désigne le mouvement de contestation qui a pris corps le 29 et 30 Novembre à Seattle et ce, à l’occasion d’un sommet de l’OMC (Organisation mondiale de Commerce) C’est la première fois qu’une manifestation est arrivée à terme en bloquant ce sommet international en obtenant gain de cause. Stuart Townsend, un réalisateur de cinéma, a eu l’idée de réaliser un film qui porte le nom de : La bataille à Seattle. Sorti en 2008. Cette contestation a contraint les gouvernements de trouver un endroit où ils ne seront plus pris par surprise, de facto, les réunions de l’OMC et du G8 ne sont plus entravées, réduisant ipso facto, le droit d’exprimer son désaccord, les sommets se déroulent à Doha au Qatar par exemple.
Dans le livre de Nenki, Chemtrails ou les tracés de la mort[2], qui a eu un effet considérable sur la scène médiatique, voire politique. Les Chemtrails faisaient polémique, suite à des analyses divulguant que les retombées de Chemtrails pires que les contrails, car contiennent de nombreuses matières biologiques, toutes toxiques pour la faune et la flore, mais les gouvernements ne semblent pas être intéressés par cette menace, ce qui apportera de l’eau au moulin de Claire Séverac, très particulièrement, pour son essai intitulé La guerre contre les peuples[3], dans son ouvrage, l’essayiste s’étalera sur des perspectives plus sinistres que catastrophiques à titre d’exemple le projet HAARP (High Frequency Active Auroral Research Program) qui est à la fois un programme scientifique et militaire considéré comme une initiative à la guerre météorologique, en s’inspirant des écrits de Zbigniew Brezezinski tel que Between Two Ages et pleins d’autres.
Dans l’essai sociopolitique et surtout altermondialiste écrit la journaliste Naomi Klein est plus que jamais pittoresque et ne laisse nulle personne indifférente à l’égard de la situation politique, écologiquement misérable. En s’appuyant sur d’innombrables recherches documentaires Naomi Klein soutient que, de la même manière, des désastres (catastrophes naturelles, changements de régimes, attentats), qui conduisent à des chocs psychologiques, permettent aux chantres du capitalisme d’imposer la conception de l’école de Chicago dont Milton Friedman est l’un des représentants les plus réputés. Ils imposeraient à l’occasion des désastres avec des réformes économiques que l’essayiste, elle-même, qualifie d’ultra-libérales telles que la privatisation de l’énergie ou de la sécurité sociale. Les répercussions de cette politique mèneront le monde entier, tout droit vers le précipice. Il est trop tard pour être optimiste, reste à minimiser l’impact, le choc irréversible.
Aziz Cheboub
[1] http://www.lesechos.fr/16/10/2015/LesEchos/22046-035-ECH_la-faim-dans-le-monde—un-scandale–pas-une-fatalite.htm#dxvDc8F8JGoLr2sZ.99
[2] Edition Louise Courteau 2003
[3] Edition Kontrekulture 2015
