Les Berbères ou Imazighen (Amazigh au singulier) constituent le fond ancien de la population de l’Afrique du Nord. Ils formaient à l’origine un seul Peuple peu à peu fragmenté par une histoire à la fois riche, complexe et mouvementée. Des dynasties berbères régnèrent sur le Maghreb jusqu’au XVIème siècle.
Les partisans de l’arabo-islamisme affirment que les Berbères sont sortis de l’histoire, leur conversion à l’Islam les ayant inscrits de façon irréversible dans l’aire politico-culturelle de l’arabité. Dans les années 1950, la revue Al Maghrib alla ainsi jusqu’à écrire qu’ils ne peuvent accéder au Paradis que s’ils se rattachent à des lignées arabes. Quant au ministre algérien de l’Éducation nationale, il déclara en 1962 qu’ils « sont une invention des Pères Blancs ».
Aujourd’hui, les dirigeants arabo-islamiques nord africains doivent faire face au réveil berbère si fortement exprimé en 2004 par Mohammed Chafik au travers de sa célèbre question réponse: « Au fait, pourquoi le Maghreb arabe n’arrive-t-il pas à se former ? C’est précisément parce qu’il n’est pas Arabe ». Cette phrase était incluse dans un article dont le titre explosif était : « Et si l’on décolonisait l’Afrique du Nord pour de bon ! », intitulé signifiant qu’après avoir chassé les Français, il convenait désormais pour les Berbères d’en faire de même avec les Arabes…
Qui sont donc les Berbères ? Quelle est leur origine ? Comment furent-ils islamisés ? Quelle est leur longue histoire ? Comment se fait aujourd’hui la renaissance de la berbérité ? Peut-elle être une alternative au fondamentalisme islamique ?
C’est à ces questions qu’est consacré ce livre qui n’a pas d’équivalent. Son approche est ethno historique et couvre une période de 10 000 ans. Il est illustré par de nombreuses cartes en couleur et par des photographies.
Bernard Lugan
Les Berbères ou Imazighen (Amazigh au singulier) constituent le fond ancien de la population de l’Afrique du Nord. Ils formaient à l’origine un seul Peuple peu à peu fragmenté par une histoire à la fois riche, complexe et mouvementée. Des dynasties berbères régnèrent sur le Maghreb jusqu’au XVIème siècle.
Les partisans de l’arabo-islamisme affirment que les Berbères sont sortis de l’histoire, leur conversion à l’Islam les ayant inscrits de façon irréversible dans l’aire politico-culturelle de l’arabité. Dans les années 1950, la revue Al Maghrib alla ainsi jusqu’à écrire qu’ils ne peuvent accéder au Paradis que s’ils se rattachent à des lignées arabes. Quant au ministre algérien de l’Éducation nationale, il déclara en 1962 qu’ils « sont une invention des Pères Blancs ».
Nouveau livre de Bernard Lugan : Histoire des Berbères
Histoire des Berbères, Un combat identitaire plurimillénaire
Aujourd’hui, les dirigeants arabo-islamiques nord africains doivent faire face au réveil berbère si fortement exprimé en 2004 par Mohammed Chafik au travers de sa célèbre question réponse: « Au fait, pourquoi le Maghreb arabe n’arrive-t-il pas à se former ? C’est précisément parce qu’il n’est pas Arabe ». Cette phrase était incluse dans un article dont le titre explosif était : « Et si l’on décolonisait l’Afrique du Nord pour de bon ! », intitulé signifiant qu’après avoir chassé les Français, il convenait désormais pour les Berbères d’en faire de même avec les Arabes…
Qui sont donc les Berbères ? Quelle est leur origine ? Comment furent-ils islamisés ? Quelle est leur longue histoire ? Comment se fait aujourd’hui la renaissance de la berbérité ? Peut-elle être une alternative au fondamentalisme islamique ?
C’est à ces questions qu’est consacré ce livre qui n’a pas d’équivalent. Son approche est ethno historique et couvre une période de 10 000 ans. Il est illustré par de nombreuses cartes en couleur et par des photographies.
Blancheur et perdition, par Lotfi Hadjiat
En ces temps de mondialisme gloubiboulguesque dévastateur, l’attachement à son ethnie est une chose compréhensible, mais l’obsession de la race pure m’a toujours laissé perplexe. En particulier, l’obsession de la race blanche pure. Prenez par exemple un Bernard Lugan. Ce type plaide inlassablement la séparation des races, comme si cette séparation était la solution à tous les problèmes humains.
Soucieux de séparer Berbères et Arabes, Lugan est même parti chercher un gène propre aux Berbères, le gène de la berbérité en quelque sorte. Demandez-lui de régler le problème du Proche-Orient et il commencera par chercher le gène de la « palestinité » et celui de la « juivité ».
Que ne cherche-t-il le gène de l’idiotie… Certes, c’est une recherche difficile, mais il a le bagage pour se lancer dans une telle ambition… un très lourd bagage. Mais au fond, au bout de la séparation de toutes les races, peut-être rêve-t-il in fine d’une race blanche pure… Ces macaques de la race pure me font penser à ces animaux qui pissent consciencieusement autour de leur tribu pour délimiter leur territoire. Si ces obsédés de la race pure veulent tellement être séparés des autres races, qu’on les isole alors dans un zoo, ça nous fera un sujet d’étude anthropologique intéressant. On les verrait s’accoupler entre eux, en quête de la blancheur la plus claire et en rejetant les indésirables, les « un peu moins clairs »… jusqu’à ce que le dernier élimine l’avant-dernier « légèrement moins clair » que lui… et se retrouve seul avec son idiotie…
En attendant, le Bernard Lugan ne m’a toujours pas convaincu de sa francité raciale pure avec ses yeux de chinois. Je les imagine bien, ces idéologues sans idées, chercher la race blanche pure dans leur cave toutes les nuits, comme les alchimistes au Moyen-Âge cherchaient la pierre philosophale… Je les vois bien en train d’essayer de purifier du sang européen dans leurs éprouvettes !… Et en désespoir de cause, de boire le contenu d’une éprouvette ! Ces névropathes sont en quête de la pureté raciale comme d’autres sont en quête d’une vérité spirituelle. La race blanche pure est devenue le Graal pour ces dingos de la race. Ils sont persuadés que leur pureté raciale, si elle se réalisait, atteindrait la puissance du soleil… Non, pas le soleil, le soleil a des taches, des taches noires, des taches nègres… Inadmissible !
L’obsession de la blondeur, de la blancheur, ne tolère aucune tache. Mais du coup, la blancheur la plus pure, la plus claire, n’est-elle pas la transparence ? Non ? Si ces givrés veulent être transparents, s’ils ne veulent plus être visibles, eh bien nous en serions ravis ! Mais… j’y pense,… les dieux ne sont-ils pas invisibles ? La blancheur raciale pure n’est peut-être rien d’autre que la divinité, la divinité avec des moustaches bouclées…, très important les moustaches bouclées. Finalement, arrivé à ce point de ma réflexion, je ne sais toujours pas si l’obsession de pureté raciale procède de l’animalité la plus basique avec une odeur de pisse, ou si elle procède des dieux.
Remarquons tout de même que, contrairement aux hérauts et héros de la blancheur, les dieux sont impérissables, et surtout, ne font pas caca… En tout état de cause, les Blancs, tout comme les autres hommes, sont capables du meilleur comme du pire. Et je ne dirais pas que c’est dans le pire qu’ils sont les meilleurs. Les Vikings ont répandu la dévastation mais ils ont aussi laissé une belle sagesse. Voici pour finir, mon proverbe viking préféré, islandais précisément, tiré de l’ancienne Edda : « L’esprit ne connaît que ce qui repose près du cœur ». C’est beau. Malheureusement, le cœur peut être très noir…