L’humain cherche dans l’autre non pas ce qui lui manque, qui le complète, qui l’obsède, qui le sublime et qu’il désire, mais celui qui le désire …
Il désire pour être désiré mais réalise soudain que le désir ne marche pas comme cela, c’est un Tango qui se danse à deux, et le rythme et la symphonie n’est pas là juste après quelques pas ou quelques notes, le désaccord, l’ennui et l’indifférence s’installent car il faut une grande symphonie pour faire une grande œuvre !
On déchire alors la partition, on reprend une feuille blanche vierge et on guette une nouvelle inspiration qui va nous faire recomposer alors une nouvelle symphonie toujours plus sublime qui aspire à la perfection divine.
Le Désir d’être désiré par son désir qui s’enroule sur lui même dans une boucle de folie pour faire une symphonie d’étoiles qui s’entrechoquent, explosent et se régénèrent dans l’horizon au milieu d’un silence divin …
La caravane est passé, le vent de sable a enlevé ses traces, ne restent que des ossement de cranes qui brulent dans une chaleur torride et qui étaient à la recherche de leur désirs. La Caravane n’est jamais passé, c’était juste le délire d’un nomade perdu dans son désir assoiffé qui attend toujours son orage au delà du mirage.
A. B
https://www.youtube.com/watch?time_continue=14&v=nXoJDHUC63I