«Les choses s’accélèrent en cette fin d’année sur une note de triomphe pour le président syrien Bachar Al-Assad. Donald Trump a annoncé un retrait immédiat de ses troupes de Syrie. Une décision qui a ébranlé tout le monde, y compris ses propres généraux et la sphère diplomatique à Washington. Il y a quelques jours, les Émirats arabes unis ont rouvert leur ambassade à Damas, fermée depuis le déclenchement du conflit syrien en 2011, dans le cadre d’une campagne de pression multinationale dirigée contre le régime Al-Assad», The Observer.
Longtemps mis au ban des accusés par la communauté internationale, Bachar El Assad, fait un retour en force en Syrie et dans toute la région, après huit ans d’une guerre dévastatrice aux répercussions mondiales, selon les experts. Cette guerre, qui s’est complexifiée au fil des ans avec l’implication de puissances régionales et étrangères ainsi que de groupes djihadistes, a fait depuis mars 2011 plus de 360 000 morts, des millions de réfugiés et a morcelé la Syrie.
En 2012, l’ancien président américain Barack Obama affirmait que « les jours d’Assad » étaient « comptés » et les Occidentaux et leurs alliés arabes mettaient tout leur poids dans l’opposition au président syrien, c’était sans compter sur ses fideles alliés, qui, six ans plus tard et grâce à l’intervention militaire cruciale de des russes depuis 2015, ses forces, aidées également par l’Iran et le Hezbollah libanais, contrôlent près des deux tiers du pays après en avoir chassé rebelles ou djihadistes. Le dirigeant Syrien, semble bien partie pour reprendre le contrôle de tout le pays.
A retenir: il ne faut jamais baisser les bras quand il s’agit de préserver la souveraineté et l’intégrité de son pays, contre tout plan diabolique de l’Occident visant à mener une stratégie de balkanisation de la région du Proche-Orient en vue de maintenir la mainmise des grandes puissances occidentales sur les ressources de la région et pour assurer la sécurité d’Israël. Les Libyens, dont le pays est plongé dans le chaos total, doivent s’inspirer de l’expérience syrienne, pour reprendre leur destin en main.
R. Bourahla