Une exigence du gouvernement
Le Comité aviseur et de suivi a vu le jour récemment pour suivre de près les travaux de la Place Bell.
Notons que la mise sur pied d’un tel comité a été une exigence du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT).
«La Ville devait se plier à cette demande. Dans le processus de la Politique cadre sur les grands projets, une des exigences est la formation d’un comité de suivi sur lequel est présent Infrastructure Québec», affirme Yann Langlais-Plante, attaché du ministre Sylvain Gaudreault.
«Ainsi, cette exigence a été mentionnée dans la décision du conseil des ministres au moment d’autoriser l’aide financière et le MAMROT l’a reprise dans son protocole», enchaîne-t-il.
Ce comité formé d’un représentant de la Ville de Laval, Jean Roberge, de l’OBNL, Gaétan Vandal, et d’Infrastructure Québec, Me Marie-Ève Lefort, relève du conseil d’administration de La Cité de la culture et du sport de Laval, l’organisme à but non lucratif (OBNL) gestionnaire du projet.
«Comme son nom l’indique, ce comité est là pour faire un suivi du projet auprès des différentes instances et de les aviser. Il a aussi la responsabilité de voir à la mise en œuvre de toute mesure requise par le gouvernement provincial», précise Jean Gosselin, porte-parole de La Cité de la culture et du sport de Laval,
Travaux remis à La Cité et au MAMROT
Le regroupement doit rendre compte de ses travaux au conseil d’administration de La Cité de la culture et du sport de Laval ainsi qu’au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT).
«Bref, ils ne sont pas là pour surveiller, mais plutôt pour veiller à s’assurer que les choses soient faites correctement. Si tu surveilles, tu t’attends à ce que quelque chose ne fonctionne pas. Ils sont là pour que tout soit fait dans les règles de l’art», termine M. Gosselin.