De Nuremberg à Gaza,

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Par : Nourredine BELMOUHOUB*

Pourquoi donc faudrait-il encore continuer à évoquer les horreurs commises durant la Seconde guerre mondiale, qui ont non seulement incité les Nations Unies à faire du développement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, un de leurs buts. Elles ont aussi fortement marqué les activités de l’ONU, notamment au cours des cinq années qui ont suivi sa création. Certaines de ces activités avaient pour objet la liquidation des problèmes de la Seconde guerre mondiale ; ces problèmes avaient trait à l’arrestation et au châtiment des personnes coupables de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité, – ce qui indiscutablement, et indéniablement est le cas pour le génocide islamophobe qui se commet à Gaza, et ou des personnes âgées, des femmes et des enfants sans défense, subissent sous le regard complaisant d’une grande partie de l‘humanité un crime génocidaire ayant pour particularité, une sauvagerie dont seuls les sionistes détiennent le secret, sans que ceci n’émeuve ou ne dérange la conscience – et les Nations Unies ont réaffirmé à ce propos la responsabilité internationale des personnes coupables de tels crimes.

Alors pourquoi faudrait-il encore et toujours évoquer les horreurs de la deuxième guerre mondiale, lorsque des femmes et des enfants sont, à Ghaza la meurtrie, exterminés sous l’oeil de la communauté internationale avec un silence synonyme de complicité. La question lancinante qui vient à l’esprit est : Ou est cet occident démocrate qui se targue civilisateur, dépositaire autoproclamé des droits de la personne humaine ? Ou donc se terrent les donneurs de leçons en matière de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme ? Ne voient ils donc pas le crime contre l’humanité qui se commet à Ghaza ? N’entendent-t-ils pas le bruit des bombes, mêlé aux cris des enfants et des femmes de Gaza ? L’occident si apte, et si prompt à ruer dans ses brancards comme une vierge effarouchée, lorsqu’il s’agit du Tibet, ou bien du Soudan, aurait-il soudainement perdu la voix en raison d’une cécité morale, et oublié l’énoncé de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ( DUDH ).

Il n’est écrit nulle part, ni dans la Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, ni dans la D.U.D.H du 10 décembre 1948, encore moins dans le Pacte International Relatif aux Droits Civils et Politiques ( PIRDCP ) du 16 décembre 1966, et ou alors dans la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 28 juin 1981, que la population civile sans défense de Gaza est exclus du colloque des humains, et qu’a ce titre, elle peut subir tortures et massacres à grande échelle sous le regard de donneurs de leçons droits homéismes et d’objecteurs sélectifs de conscience – ceci pour les courtisans et ou commerçants des Droits de l’Homme -, comme cela s’est déjà vu à Sebra et Chetila, sous le règne criminel du «  sharon-gnard », que la vie a vomi, et que la mort refuse.

Ou donc est passé cet occident apte à gesticuler en gémissant quand un chaton n’aurait pas pris sa tétée à  l’heure, ou encore lorsqu’un requin blanc manque de proie, et qui affiche sans aucune honte, une indifférence qui relève de l’insensibilité, et qui juridiquement constitue une non assistance à population en danger, donc une complicité, face au crime génocidaire massif en violations flagrantes et délibérées de la  Convention de Genève, et surtout de la morale humaine élémentaire, dont sont victimes des femmes, des enfants et des personnes âgées sans défense, dont le seul crime est celui d’être Musulmans. Un crime contre l’humanité dis-ai je, en violation du Droit International en général, et en particulier de la Résolution 2675 (XXV), qui affirme les Principes fondamentaux, touchant à la protection des populations civiles en périodes de conflits armés. Qu’en est il du silence de l’occident en ce qui concerne l’islamophobe génocide de Gaza, bien que la DUDH est sensée servir d’impératif moral, garantissant la protection des Droits de l’Homme, les Libertés fondamentales et la Dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine.

Quant à la passivité des dirigeants arabes et musulmans, il s’y trouve plusieurs explications, la première serait peut être une quelconque compromission dans des affaires louches que connaît le monde de la politique, la seconde, pourquoi pas une compromission d’un genre hors politique, comme la corruption et les affaires louches, quant à la troisième supposition , il pourrait bien s’agir d’un phénomène qui relèverait de la haute trahison, pour cause et pourquoi pas, d’une secrète compromission avec le Sionisme international.

*Défenseur des Droits de l’Homme

 

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