Un livre dédié « au malheureux peuple syrien, qui vit depuis plus de 4 ans un épouvantable martyr, avec la complicité des gouvernements des « démocraties occidentales », des monarchies du golfe, de la Turquie, et d’Israël » Mais aussi dédié au « Trop naïf peuple français, abruti et trahi par ses politiciens et ses médias, qui lui imposent sur ce sujet depuis plus de 4 ans des mensonges tous plus ignobles les uns que les autres, puisse ce livre, avec d’autres, participer à un réveil des consciences »
Le premier volume n’était pas destiné à devenir un livre, il s’agit d’une sélection d’articles écrits au moment de certains événements à but propagandiste organisés sous la direction de l’état français et en coopération avec certains médias comme Le Monde et France 24. L’auteur nous fait remarquer ce détail qui ne change pas la qualité du contenu et la réflexion juste, en nous promettant dans le deuxième volume qui traitera les événements internationaux ( comme l’attaque aux armes chimiques ) avec une analyse conçue et documentée afin d’éclaircir une bonne fois la propagande autour de ces sujets.
F. Belliot dans ces chroniques revient sur des événements marquants dans l’évolution de l’orientation médiatique contre l’état syrien, non sans dérision et avec une réflexion pertinente, il s’adresse à nos cerveaux et discute logiquement et avec des faits les modalités de la propagande anti Assad et anti état syrien. Chronique numéro 1: les faux débats de l’institut du monde arabe qui n’ont jamais pris même l’apparence d’un débat, et où les intervenant ont été choisi pour se servir des émotions et diriger la propagande.
De Kodomani ( 20 ans aux USA) a Filiu et jean pierre Perrin et de Ziad Majed ( l’universitaire libanais qui comme par Hazard rappelle de la « possibilité » d’utilisation des armes chimiques dans l’avenir proche/ photo ci-bas) a a Monzer Makhous ( de la coalition pro Qatari), ces réunions avait un message précis « le régime de Damas tue son peuple »; sans arguments, ni discussions…
L’auteur ne manque pas de nous rappeler des événements de 2011 concernant les manifestations « spontanées » et « pacifiques »: « – le 17 avril, huit membres des forces de sécurité sont égorgés dans une petite commune de la banlieue de Deraa -le 8 mai, dix policiers sont froidement égorgés à leur tour à Homs -le 19 Avril, plusieurs officiers sont sauvagement massacrés. Trois enfants d’un General syrien sont achevés au Sabre -le 7 juin, 120 militaires et policiers sont attaqués dans leur caserne a Jisr el-Choughour à la frontière turco-syrienne et décapités après avoir été tués » -le 21 juillet, 13 soldats ont été tués et 100 autres blessés lors des affrontements avec des groupes armés dans la ville de Homs »
Et la liste est longue, le tout souvent confirmé par les « gentils rebelles » eux mêmes dans leur vidéos diffusés fièrement sur YouTube et les réseaux sociaux depuis 2011. L’auteur rappelle rapidement ( en attendant le deuxième volume sûrement) que « un missile chimique a été tiré sur le village de khan el-Assal dans le banlieu d’Alep. Ce village, occupé depuis un mois par le front al Nusra, venait d’être repris par l’armée syrienne. Le missile a fait trente victimes ( femmes, enfants, vieillards, soldats) et en a intoxiqué une centaine d’autres. Le villageois ont unanimement dénonce la provenance du missile: une zone contrôlée par le front Al Nusra »
Les chroniques suivantes traitent le cas des chrétiens en Syrie, la propagande d’une seule personne, italien de nationalité le Père Paolo dall’Ollio, qui a été pris sous les ailes de l’entreprise familiale des Kodomani « Souria Houria » et à qui on a consacré des conférences ou les syriens qui le contredisait étaient priés de se taire et de se faisaient huer, et qui « prend son bâton de missionnaire et, financé on ne sait comment, entame une série de voyages en Europe et en Amérique du Nord » afin d’appeler à l’armement massive de « l’opposition » sous une couverture médiatique louangeuse dans ces pays.
On le voit notamment à côté de Fabius dans des conférences et des meetings jusqu’a son assasinat par l’état islamique en juillet 2013 ( dans la ville de Raqqa où il s’était rendu fièrement puisque c’était une ville « libérée » pour lui par le front d’al Nusra avant de tomber dans les mains de l’EI).
L’auteur nous rappelle les voix des religieux syriens censurés systématiquement én France, comme le père Elias Zahlaoui de notre Dame de Damas et ses lettres a Juppé puis à Hollande qui sont restées sont réponse.
Ou bien la voix de Mgr. Philippe Tournyol Du Clos qui a dénoncé la désinformation et les mensonges à propos de ce qui se passe en Syrie en prenant pour exemple les propos boycotté de l’ambassadeur de France en Syrie ( qui a entre-temps repris le droit chemin demandé au quai d’Orsay et est devenu l’ambassadeur de France au Qatar), et les témoignages des villageois syriens en faveur de l’armée syrienne qui les a protégé. Ou bien encore le patriarche Gregoire III Laham qui a accusé les médias d’avoir « une responsabilité indirecte dans la persécution dont les chrétiens sont victimes » en Syrie.
Sans oublier l’évêque Mgr. Audo qui a avait déclaré : » dans certains médias, tels que la BBC ou Al Jazeera, on constate une certaine orchestration visant à déformer le visage de la Syrie. Le gouvernement respecte les personnes qui respectent la loi et l’ordre…« . Én passant par l’incontournable mère Agnes-Mariam de la Croix qui a été traité comme « personnage ambiguë » et qui a été presque accusé minablement de causer la mort de Gilles Jacquier tué par les bombes des « rebelles » à Homs. Belliot explique également comment même la mort du Père Paolo par les islamistes a été instrumentalisé par les médias pour incriminer l’état syrien.
Enfin ce premier volume se termine par une explications des »petits pas dans la propagande visant à faire accepter la nécessité de la guerre« ; des infos au quotidien sur »le régime sanguinaire« , les « massacres » faux ou avérés de quelques personnes, l’absence totale d’informations sur les crimes des « gentils rebelles »… Globalement une vision manichéenne de la situation, ainsi qu’ insistance médiatique sur des « événements » en faveur de la « révolution« ! Dont par exemple l’appel de 100 écrivains syriens ( anonymes!!) relayé en France par Farouk Mardam Bey ( photo) en exil depuis 50 ans et qui a été « une des chevilles ouvrières de l’organisation des événements anti Assad en France ( Mediapart, l’obs) ».
Ou bien la manifestation du 14 mars 2015 ou Ziad majed ( le libanais) a insulté et levé la main sur une personne qui s’est présenté seule avec un slogan discret pacifique mais polémique pour les organisateurs de la manifestation car il n’appelle pas a la violence mais a la discussion. A noter qu’à cette manifestation relayée largement par les médias et organise par des dizaines d’associations n’a réuni que 500 personnes dont la majorité de non syriens et ou on retrouvait les mêmes visages habituels propagandistes comme Mardam Bey ou Kodmani ou ce fameux libanais Ziad Majed !
Pour ce genre de manifestation « les maires prêtent des salles, des théâtres prestigieux ouvrent l’aires portes, des ministres s’associent à des événements et y interviennent. Les syndicats et les partis de gauche et de droite s’y affichent én soutien…les médias jouent un rôle essentiel, én relayant de façon positive ces événements » « dans le même temps, tous les manifestations et événements organisés par les syriens de France hostiles à ce point de vue et dénonçant des mensonges médiatiques et politiques étaient ignorés par les médias » ( voire pire comme ce journaliste de l’AFP qui a transformé une des manifestation de plusieurs centaines de personnes le 28 mai 2011 qui était pro Assad, en manifestation….d’opposants dans son rapport!)
Enfin un éclairage littéraire en faisant la parallèle avec « liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos, qui en le transposant à la propagande de guerr, montre « le caractère infiniment pervers de ce type de manipulation de masse » Nous attendons le deuxième volume qui traitera les « grosses affaires » tels que ; Hamza alKhatib ou bien Al Houla ou encore le massacre à l’arme chimique.
« Guerre en Syrie : le mensonge organisé des médias et des politiques français »de francois Belliot, EDITIONS Sigest…
disponible sur le site de l’éditeur mais aussi sur Amazon.
bonne lecture et merci à François Belliot